Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La honte à New York



Édito Lausanne FM – Vendredi 07.03.08 – 07.50h



Hier soir, à Jérusalem, huit adolescents de 15 à 16 ans, dans un institut d’études talmudiques, ont été assassinés par un Palestinien. C’est le premier attentat d’envergure à Jérusalem depuis longtemps. C’est un acte abominable.

Bien sûr, mille autres actes, depuis des années, dans la région, le sont aussi, abominables. Bien sûr, les responsabilités sont partagées. Bien sûr, il y a Gaza, ce qui vient de s’y passer.

Mais enfin voilà, cet attentat-là, encore plus parce qu’il touche des adolescents, est un acte de pure barbarie, il n’y a rien d’autre à dire. Vous, moi, tout le monde peut tomber d’accord sur cela.

Tout le monde, sauf le Conseil de sécurité de l’ONU. Réuni hier soir, il n’a même pas réussi à s’entendre pour condamner cet attentat. A cause de qui ? À cause de la Libye ! Qui commençait à se refaire une santé sur le plan international, et qui, là, rechute.

Les palabres du Conseil de sécurité, certes, ne ressuscitent pas les morts. Ni ceux de Jérusalem, ni ceux de Gaza, ni ceux de Tel-Aviv, ni ceux de l’Intifada. On peut, à vrai dire, fort bien se passer, à chaque moment de barbarie, des commentaires de cette instance qui n’a jamais changé la face du monde.

Mais enfin, si elle décide – ce que personne ne lui demande – de mettre à son ordre du jour un attentat, et qu’elle n’est même pas capable de dire clairement que cet acte est une lâche boucherie, alors on saura définitivement, pour peu qu’il subsistât encore l’ombre d’un doute, qu’elle ne sert strictement à rien.

Les commentaires sont fermés.