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Sur le vif - Page 956

  • Un homme décidément très puissant

     

    Sur le vif - Mercredi 11.01.12 - 12.25h

     

    Le secrétaire général adjoint du DSE (Département de la Solidarité et de l'Emploi) à Genève, est décidément un homme fort puissant. Lorsque son ministre n'est pas là, et même quand il est présent d'ailleurs, le haut fonctionnaire ne craint pas, nous l'avons parfois relevé, de se montrer très politique dans ses appréciations. Ici, il traite une grève d'acte de flibuste. Là, il qualifie d'aberration économique les propos d'un président national de parti. Oui, cet homme brillant et cultivé a pris beaucoup d'ascendant dans le Département. Au point que nous sommes quelques-uns à considérer que le DSE est, au fond, dirigé par un tandem.

     

    Mais il y a mieux : la Tribune de Genève nous rappelle ce matin que le Grand Vizir du DSE se trouve être, en plus, le président de l'Organe genevois de répartition des bénéfices de la Loterie romande. Rien d'illégal, bien sûr. Mais tout de même : voilà qui ajoute le pouvoir au pouvoir, et pas n'importe lequel : celui d'octroyer, retirer, limiter de très importantes sommes financières. Oui, décidément. Un homme fort puissant.

     

    Je ne parle ici que de la partie visible de l'iceberg, celle dont on peut juger dans l'espace public. Qu'en est-il de l'autre ? Quel rôle exact ce remarquable commis joue-t-il au service de son ministre ? La question reste ouverte. Elle ne vous intéresse pas ? Moi, si.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • La citation du jour

     

    Mardi 10.01.12 - 14.06h

     

    "Genève a 105 kilomètres de frontière avec la France, et la situation de la sécurité à Genève est, en grande partie, due à cette proximité française".



    Isabel Rochat - Mardi 10.01.12 - One FM

     

     

  • La faute au Diable

     

    Sur le vif - Lundi 09.01.12 - 15.55h

     

    Nous n'étions pas très nombreux, pendant ces quelques jours de Fêtes, à refuser d'inverser le principe de gravité entre un président de Banque nationale ayant utilisé des informations à fins privées, et un conseiller national (nécessairement le Diable, puisque honni de toute la presse suisse, ou presque) ayant contribué à rendre l'affaire publique. Que le président du PLR suisse, Fulvio Pelli, ait déclaré qu'il aurait fait la même chose, ne fut strictement relevé par personne. Comme s'il y avait des choses qu'on peut entendre, ou dire, d'autres non.

     

    Au-delà de M. Hildebrand, qui tire aujourd'hui les leçons de l'affaire, c'est sur l'état de la presse suisse qu'il convient, une nouvelle fois, de s'interroger. Ces lames de fond d'unanimité. Ce refus de regarder en face certaine réalités. Et vous allez voir: dès cet après-midi, ils vont dire que le pauvre M. Hildebrand a dû jeter l'éponge sous la méchante pression. Et que tout est, une fois de plus, la faute au Diable. Désespérant.

     

    Pascal Décaillet