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  • Perroquets des Démocrates

     
    Sur le vif - Jeudi 05.11.20 - 09.52h
     
     
    États-Unis : unanimes, les commentateurs de nos médias, notamment le Temps et la RTS, vomissent le Président sortant, sous prétexte qu'il saisit la justice dans certains États.
     
    La vérité, qu'en savons-nous ? Des fraudes électorales démocrates sont-elles à tout prix à exclure ?
     
    Surtout : la possibilité de recours existe ! Elle est dûment prévue dans l'ordre judiciaire américain. Nos beaux esprits, il y a vingt ans, applaudissaient les recours du Démocrate Al Gore.
     
    Les mêmes commentateurs, si Biden avait saisi la justice, auraient immédiatement sanctifié cette démarche, en hurlant contre les fraudes républicaines.
     
    Jusqu'au bout, les médias romands, à commencer par le Temps et la RTS, auront, comme il y a quatre ans, fait preuve d'une totale servilité dans leur allégeance au Parti Démocrate.
     
    Comme il y a quatre ans. Et comme en 1974 (j'avais 16 ans, je suivais intensément la politique), lorsque la presse romande nous répétait comme Tables de la Loi les actes d'accusation de quelques journaux de la Côte Est contre celui que je continue de considérer comme un grand Président : Richard Nixon.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Olivier Véran, raus !

     
    Sur le vif - Mercredi 04.11.20 - 17.01h
     
     
    Un ministre français qui, s'exprimant devant la représentation nationale, hurle aux députés "Sortez d'ici !", doit être immédiatement démis de ses fonctions.
     
    A l'Assemblée Nationale, Olivier Véran, ministre de la Santé, n'est pas chez lui. Il est l'invité des représentants du peuple, pour leur rendre des comptes.
     
    Depuis Mirabeau, et le Serment du Jeu de Paume (20 juin 1789), tout le génie de la Révolution française, fondateur de ce que sera trois ans plus tard la République, consiste exactement dans cette inversion des priorités, par rapport à l'Ancien Régime. Le pouvoir ne vient plus d'en haut, mais du peuple. "Nous sommes ici par la volonté du peuple, et n'en sortirons que par la force des baïonnettes !".
     
    Un ministre qui hurle "Sortez d'ici !" aux élus du peuple français aurait dû être immédiatement remis à l'ordre par le Président de l'Assemblée, si ce dernier était autre chose qu'un godillot, au service du pouvoir exécutif.
     
    Remis à l'ordre, et viré manu militari du Palais Bourbon. A coups de pied au cul.
     
    Ce sinistre individu doit quitter le vie politique française. Et n'y plus jamais réapparaître.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Pierre Maudet et le Triste Sextuor

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 04.11.20

     

    Il fallait le voir, le Triste Sextuor ! Il fallait regarder Léman Bleu, qui transmettait en direct, ce mercredi 28 octobre dans l’après-midi, la conférence de presse du Conseil d’Etat genevois. Oh, je dis sextuor, et pourtant ils étaient bien sept ! Le principal intéressé, le corps du délit, l’objet racinien de tous les ressentiments, Pierre Maudet, était bien là. Il a même parlé, brièvement, pour dire qu’il s’exprimerait le lendemain. Une fois seul. Et libéré des six autres. Il avait hâte de se défaire de cet encombrant compagnonnage. Reprendre sa liberté. Respirer fort. Redevenir Maudet le Flandrin, l’enfant terrible de la République et Canton de Genève. Et pour cela, il faut être seul. La présence de six traîtres n’est pas la plus souhaitable, dans ces cas-là.

     

    Le Triste Sextuor ! On peut aimer ou non Maudet, vouloir ou non qu’il reste, l’apprécier ou le haïr, sanctifier son nom ou damner sa mémoire, il n’en reste pas moins qu’il y eut, blême comme une exécution sous une aube de pluie, la Triste Sextuor. La mine confite du bourreau, qui adoucit sa voix pour accompagner le condamné à l’échafaud. Un petit digestif, pour la route ? Une cigarette ? Oui, je les ai détestées, ces intonations doucereuses de certains – et de certaines – mimant la parfaite objectivité de l’expert en ressources humaines pour se livrer à l’assassinat politique de l’un des sept membres du collège. Elu, comme eux. Elu au premier tour. Le mieux élu !

     

    Oh, le coup avait été préparé. En silence. On s’approche, sur la pointe des pieds, de la cellule du condamné, lorsque vient poindre la fin de la nuit. Il ne doit se douter de rien. Et puis, d’un coup, ou ouvre la porte. On se rue sur lui. Et on lui dit, soudain si gentiment, comme une petite mère blafarde, d’avoir du courage. Ah, les braves gens ! Ah, le Triste Sextuor ! Des sept visages offerts au public, ce mercredi-là, celui du condamné n’était pas le plus à plaindre. Lui, allait se libérant. Cette mise à l’écart, c’était la Mer Rouge qui devant lui s’ouvrait. Il n’est pas exclu qu’assez vite, elle vienne à se refermer sur le Triste Sextuor. Car ce sont les six autres qui au fond faisaient pitié. Tous ces Brutus et ces Cassius, qui s’étaient entendus avant, entre eux. Et qui, là, couvaient encore leurs dagues sous la moiteur de la cape.

     

    Triste Sextuor, je ne vous aime pas. Vous fûtes des exécuteurs de bazar, l’homme n’est pas mort. Blessé, mais vivant. Vous me faites penser à Louis XVIII. Comte de Provence, devenu Roi par la défaite de Napoléon en 1814, puis renversé par le Retour de l’île d’Elbe en mars 1815, puis à nouveau Roi après Waterloo. Triste Louis XVIII ! Maudet, lui, aimé ou haï, adulé ou rejeté, ange ou démon, a quelque chose en lui de l’aventure bonapartiste. Ça sent le grognard. Ça sent le destin, sans cesse joué. Ça sent la poudre. Et moi, ce côté mauvais garçon, tiraillé entre Lumières et despotisme, mais si intensément républicain, comme un fils perdu de la Révolution, j’aime ça,

     

    Pascal Décaillet