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  • Mme Fontanet, respectez le peuple !

     
    Sur le vif - Lundi 28.09.20 - 13.15h
     
     
    Je n'ai pas voté l'initiative cantonale Zéro perte. Mais il se trouve que le peuple genevois, lui, l'a votée. Le peuple ne donne pas des signaux. Il prend des décisions. Lorsqu'une initiative est acceptée, il appartient aux autorités de la mettre en oeuvre.
     
    Pourquoi le cacher ? Le ton condescendant avec lequel le Conseil d'Etat, hier après-midi, a accueilli ce OUI du peuple, à la fois par la voix de la Ministre des Finances et par celle du Président du collège, n'est pas acceptable.
     
    Pour faire court, on prend de haut cette décision du souverain. On nous entortille avec une histoire de droit supérieur. On laisse entendre qu'au fond, rien ne va changer. On parle de tout cela du bout des lèvres, comme d'un sujet sans grand intérêt, on se pare d'arrogance altière. Bref, on enterre la volonté populaire. C'est ainsi qu'on gouverne, à Genève ?
     
    Madame Fontanet, le peuple a voté. Dans notre démocratie suisse, c'est lui le patron. Cette initiative doit être mise en application.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Le coeur, l'intelligence, la fougue

     
    Sur le vif - Lundi 28.09.20 - 08.01h
     
     
    08.01h - Et voilà la Présidente de la Commission européenne qui presse le Conseil fédéral de faire ratifier au plus vite l'Accord cadre institutionnel !
     
    Quelle précipitation ! Quelle arrogance suzeraine ! Quelle indécence ! Quelle méconnaissance de notre âme suisse !
     
    En aucun cas le vote de trois Suisses sur cinq, hier, ne constitue un quelconque blanc-seing à une intégration institutionnelle de notre pays. Ces trois cinquièmes veulent la continuation économique de la voie bilatérale, c'est tout. Aucun signal de rapprochement politique n'a été opéré hier.
     
    Et puis, deux Suisses sur cinq, soit 11% de plus que le plein des voix UDC, veulent que notre pays règle de manière autonome son immigration. Ça n'est certes pas une majorité. Mais très vite, ces deux cinquièmes peuvent grimper, si le Conseil fédéral instille dans le pays un climat de capitulation politique face au géant européen.
     
    La campagne des initiants, je l'ai déjà dit, n'a pas été bonne. Elle a manqué à la fois d'armature intellectuelle et de rage de vaincre. Il appartient, dès ce matin, aux patriotes partisans d'une Suisse indépendante, fière de ses valeurs, souveraine, de mener le combat contre tout accord politique menant à l'affaiblissement de notre existence en tant que nation.
     
    Les tonalités de ce nouveau combat doivent être radicalisées, tout en demeurant dans l'ordre démocratique des mots, des arguments, des idées. Un homme ou une femme de courage ne doit craindre, dans l'expression de son point de vue, ni la clarté, ni la fougue, ni la colère.
     
    Il doit écouter les profondeurs de son cœur, l'intimité de son attachement à la partie. Il ne doit pas avoir peur d'exprimer cette part d'effectif et d'émotionnel. Il doit aussi signifier à ses adversaires qu'il combat leurs idées, sans la moindre concession. En clair, les petits compromis d'épiciers, c'est fini. De grâce, n'ayons pas peur, dans la vie, de nous faire des ennemis !
     
    Cette intransigeance est la clef de notre salut national.
     
     
    Pascal Décaillet

  • Souveraineté : le combat continue !

     
    Sur le vif - Dimanche 27.09.20 - 13.32h
     
     
    J'étais favorable à l'initiative de limitation, le peuple a dit non, c'est OK, je suis - sur cet objet de votations - dans le camp des perdants.
     
    Depuis mon premier vote, pour dire oui (du fond du coeur) au nouveau Canton du Jura, en septembre 1978, je crois bien n'avoir raté aucune votation. En moyenne, sur 42 ans de vie citoyenne active, j'ai dû à peu près me retrouver une fois sur deux dans le camp des gagnants, et l'autre dans celui des perdants. C'est le miracle de notre démocratie suisse, la saveur de ses équilibres, la place que finalement elle laisse à tous.
     
    Sur l'initiative de limitation, l'UDC a raté sa campagne. Je parle ici de l'UDC suisse, ses célèbres stratèges. Il s'agissait d'une question de souveraineté, c'est sur ce point qu'il fallait tout axer. La campagne a manqué de cerveaux, de recul historique, de mise en perspective, de punch, de volonté triomphante, d'ivresse dionysiaque, de rage de vaincre.
     
    Les Suisses veulent la poursuite des Accords bilatéraux. Dont acte. Mais la question des flux migratoires demeure posée. Intimement liée à celle de l'aménagement démographique de notre pays, avec le risque titanesque d'un Plateau qui, d'ici dix ou vingt ans, étouffera sous le poids de la population. C'est pourquoi j'avais déjà voté oui à Ecopop.
     
    La question de la souveraineté demeure entière. Dans cette campagne, elle n'a pas été exposée avec la puissance de feu nécessaire. Et ce mot-même, "souveraineté", a pu paraître archaïque, alors qu'il est la clef de notre avenir, de notre salut, de notre survie.
     
    Il appartient à tous ceux qui, en Suisse, se reconnaissent dans le combat pour la souveraineté, de tenir plus que jamais la ligne de front. En attendant d'engager de nouvelles offensives, avec cette fois l'enthousiasme des vainqueurs, et non la seule routine du prêt-à-faire-campagne. Ce jour, très vite, viendra, à mesure que nos concitoyens verront disparaître, face au parti de l'étranger, la volonté de nos autorités de défendre farouchement notre indépendance.
     
    Pour ma part, m'exprimant comme citoyen, ne revendiquant nulle autre espèce de titre ni de légitimité, je continuerai de me battre pour un pays fraternel, fier de ses valeurs, souverain. Jusqu'à quand ? La réponse est simple, sereine et parfaitement tranquille : jusqu'à mon dernier souffle.
     
     
    Pascal Décaillet