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Le coeur, l'intelligence, la fougue

 
Sur le vif - Lundi 28.09.20 - 08.01h
 
 
08.01h - Et voilà la Présidente de la Commission européenne qui presse le Conseil fédéral de faire ratifier au plus vite l'Accord cadre institutionnel !
 
Quelle précipitation ! Quelle arrogance suzeraine ! Quelle indécence ! Quelle méconnaissance de notre âme suisse !
 
En aucun cas le vote de trois Suisses sur cinq, hier, ne constitue un quelconque blanc-seing à une intégration institutionnelle de notre pays. Ces trois cinquièmes veulent la continuation économique de la voie bilatérale, c'est tout. Aucun signal de rapprochement politique n'a été opéré hier.
 
Et puis, deux Suisses sur cinq, soit 11% de plus que le plein des voix UDC, veulent que notre pays règle de manière autonome son immigration. Ça n'est certes pas une majorité. Mais très vite, ces deux cinquièmes peuvent grimper, si le Conseil fédéral instille dans le pays un climat de capitulation politique face au géant européen.
 
La campagne des initiants, je l'ai déjà dit, n'a pas été bonne. Elle a manqué à la fois d'armature intellectuelle et de rage de vaincre. Il appartient, dès ce matin, aux patriotes partisans d'une Suisse indépendante, fière de ses valeurs, souveraine, de mener le combat contre tout accord politique menant à l'affaiblissement de notre existence en tant que nation.
 
Les tonalités de ce nouveau combat doivent être radicalisées, tout en demeurant dans l'ordre démocratique des mots, des arguments, des idées. Un homme ou une femme de courage ne doit craindre, dans l'expression de son point de vue, ni la clarté, ni la fougue, ni la colère.
 
Il doit écouter les profondeurs de son cœur, l'intimité de son attachement à la partie. Il ne doit pas avoir peur d'exprimer cette part d'effectif et d'émotionnel. Il doit aussi signifier à ses adversaires qu'il combat leurs idées, sans la moindre concession. En clair, les petits compromis d'épiciers, c'est fini. De grâce, n'ayons pas peur, dans la vie, de nous faire des ennemis !
 
Cette intransigeance est la clef de notre salut national.
 
 
Pascal Décaillet

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