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Souveraineté : le combat continue !

 
Sur le vif - Dimanche 27.09.20 - 13.32h
 
 
J'étais favorable à l'initiative de limitation, le peuple a dit non, c'est OK, je suis - sur cet objet de votations - dans le camp des perdants.
 
Depuis mon premier vote, pour dire oui (du fond du coeur) au nouveau Canton du Jura, en septembre 1978, je crois bien n'avoir raté aucune votation. En moyenne, sur 42 ans de vie citoyenne active, j'ai dû à peu près me retrouver une fois sur deux dans le camp des gagnants, et l'autre dans celui des perdants. C'est le miracle de notre démocratie suisse, la saveur de ses équilibres, la place que finalement elle laisse à tous.
 
Sur l'initiative de limitation, l'UDC a raté sa campagne. Je parle ici de l'UDC suisse, ses célèbres stratèges. Il s'agissait d'une question de souveraineté, c'est sur ce point qu'il fallait tout axer. La campagne a manqué de cerveaux, de recul historique, de mise en perspective, de punch, de volonté triomphante, d'ivresse dionysiaque, de rage de vaincre.
 
Les Suisses veulent la poursuite des Accords bilatéraux. Dont acte. Mais la question des flux migratoires demeure posée. Intimement liée à celle de l'aménagement démographique de notre pays, avec le risque titanesque d'un Plateau qui, d'ici dix ou vingt ans, étouffera sous le poids de la population. C'est pourquoi j'avais déjà voté oui à Ecopop.
 
La question de la souveraineté demeure entière. Dans cette campagne, elle n'a pas été exposée avec la puissance de feu nécessaire. Et ce mot-même, "souveraineté", a pu paraître archaïque, alors qu'il est la clef de notre avenir, de notre salut, de notre survie.
 
Il appartient à tous ceux qui, en Suisse, se reconnaissent dans le combat pour la souveraineté, de tenir plus que jamais la ligne de front. En attendant d'engager de nouvelles offensives, avec cette fois l'enthousiasme des vainqueurs, et non la seule routine du prêt-à-faire-campagne. Ce jour, très vite, viendra, à mesure que nos concitoyens verront disparaître, face au parti de l'étranger, la volonté de nos autorités de défendre farouchement notre indépendance.
 
Pour ma part, m'exprimant comme citoyen, ne revendiquant nulle autre espèce de titre ni de légitimité, je continuerai de me battre pour un pays fraternel, fier de ses valeurs, souverain. Jusqu'à quand ? La réponse est simple, sereine et parfaitement tranquille : jusqu'à mon dernier souffle.
 
 
Pascal Décaillet
 

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