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  • Loin du bal, les vampires !

     

    Sur le vif - Mardi 07.04.20 - 10.59h

     

    La crise aura au moins eu un mérite : celui de mettre un moment au frigo les deux grandes hystéries societâââles qui avaient vampirisé 2019. On parle beaucoup moins de genre, beaucoup moins du GIEC. Et ça fait un bien fou.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Redémarrer, vite !

     

    Sur le vif - Mardi 07.04.20 - 09.16h

     

    Vous voulez des hôpitaux publics performants ? Avec du personnel qualifié, bien rémunéré, respecté ?

    Nous le voulons aussi !

    Ces hôpitaux, qui les finance ? Réponse : les contribuables.

    Les contribuables, pour qu'ils aient de l'argent à donner à l'Etat, il faut qu'ils l'aient précédemment gagné, en exerçant une activité économique.

    Sinon, à terme, une fois épuisées les réserves, la Suisse n'aura plus d'économie, plus d'argent, donc plus d'écoles, plus d'hôpitaux. C'est cela que vous voulez ? Le désert économique et social !

    Alors de grâce, Mesdames et Messieurs les moralistes à la petite semaine, cessez d'opposer l'économie au social, l'économie à la santé !

    Un redémarrage s'impose en Suisse, et sans tarder.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Révolution mentale

     

    Sur le vif - Lundi 06.04.20

     

    Des milliards. C'est ce que va coûter au seul Canton de Genève la paralysie de l'économie, décrétée par les autorités. Nous en aurons pour des années à nous en remettre financièrement, alors que la dette se chiffre déjà en milliards.

    Dans ces conditions, qui ne relèvent plus de la gestion de beau temps, mais de l'économie de guerre, des mesures drastiques devront être prises. Il ne s'agit plus de savoir si l'Etat doit se redimensionner, mais OÙ et COMMENT.

    Seuls les secteurs vitaux devront être épargnés. Au premier plan d'entre eux, bien évidemment, la Santé publique. Mais désolé, presque partout ailleurs, il faudra couper. Réduire à la mission essentielle, qu'elle soit régalienne (Sécurité publique), ou de solidarité (aider les plus démunis).

    Pour y parvenir, c'est une RÉVOLUTION MENTALE qui nous attend. Un secteur comme celui de la Formation, par exemple, devra cette fois VRAIMENT trancher entre ses états-majors, services de recherches, appareils d'intendance et de surintendance d'une part, et d'autre part la seule chose qui vaille, le FRONT. Puisse le DIP arriver lui-même, spontanément, avec un plan de mesures, plutôt que de se le voir imposer par le Grand Conseil.

    Autre exemple : la Caisse de pension des fonctionnaires. Ne venez pas me dire ici qu'on a voté sur le sujet l'an dernier. La donne, depuis, a totalement changé ! Les ressources de l'Etat s'apprêtent à fondre comme neige au soleil. Il faut donc, n'en déplaise aux corporations conservatrices qui défendent la fonction publique, remettre l'ouvrage sur le métier. Première urgence : établir enfin la cotisation à 50% employeur, 50% employé, à la place de l'indécent 2/3 - 1/3 qui prévaut encore. C'est la mesure minimale. D'autres, impérativement, devront suivre.

    Il y aura quantité d'autres exemples. J'aime l'Etat, passionnément. J'ai toujours - bien seul dans les années 90 - condamné l'ultra-libéralisme, destructeur des services publics. Je veux un Etat fort. Mais pas tentaculaire. Fort, là où il doit l'être, sur le vital, l'essentiel. Fort, dans ses rapports frontaux avec la population, et non dans ses étages d'intendance. Nous n'échapperons pas aux coupes. Elles seront douloureuses. Puissent-elles s'opérer dans l'intérêt supérieur de tous, et non pour la simple sauvegarde d'une caste.

     

    Pascal Décaillet