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  • L'essence, les bobos, l'existence

     

    Sur le vif - Lundi 23.09.19 - 17.07h

     

    Ils sont bien gentils, les bobos vélocipédistes, de vouloir augmenter le prix de l'essence. Mais il y a, dans notre société suisse, des centaines de milliers de gens qui, justement, ne font pas partie des bobos vélocipédistes.

    Cette majorité silencieuse, laborieuse, a besoin de son véhicule privé pour se mouvoir. Pour aller au travail, par exemple. Quand elle part en vacances, elle est bien contente d'avoir une voiture familiale, c'est beaucoup moins cher que le train, à plusieurs, c'est infiniment plus pratique pour aller où on veut. A la campagne, à la mer, à la montagne. On se sent très libre, dans une voiture. Et, quand on a travaillé dur toute l'année pour se payer des vacances, on est bien content d'en avoir une.

    Et puis, il y a tous ces gens, les petits indépendants, les artisans, les livreurs, qui ont impérativement besoin de leur voiture, ou camionnette, pour gagner leur vie.

    Et puis, il y a la Suisse périphérique. Pas celle des grands centres urbains, comme Zurich ou Genève, où fleurissent les bobos vélocipédistes, mais celle des vallées latérales, des villages de campagne, des petites localités. Ces gens-là, ils ont besoin d'une voiture, et ne seront pas très contents, la classe moyenne étant déjà strangulée, d'une augmentation du prix de l'essence.

    Voilà, c'est ainsi, c'est la vie. Il y a les bobos vélocipédistes. Et puis il y a l'écrasante majorité des gens. Qui ne sont ni bobos. Ni vélocipédistes.

    Jusqu'à quand cette majorité a-t-elle l'intention de demeurer silencieuse ? Et de se faire tondre, pour satisfaire la morale à deux sous des bobos vélocipédistes.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Le sociétââââl ? - Non, le SOCIAL !

     

    Sur le vif - Lundi 23.09.19 - 13.46h

     

    Les questions sociétââââles, dont on ne cesse de nous bassiner dans les salons urbains, sont le paravent des bobos aux vrais problèmes de fond, de structure lourde, que nous avons à trancher. Ces vrais thèmes, essentiels eux, sont les primes maladie, la santé, les retraites, l'emploi des jeunes, l'apprentissage, le statut des seniors, l'étranglement fiscal des classes moyennes, l'avenir de nos paysans. Et, n'en déplaise aux bobos, l'immigration incontrôlée.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Le député Bläsi fait son boulot !

     

    Sur le vif - Lundi 23.09.19 - 12.33h

     

    Le député Thomas Bläsi a parfaitement le droit d'interroger le fonctionnement d'un service de l'Etat, et d'exiger des explications du magistrat concerné.

    Le député Thomas Bläsi est un fouineur, l'un des meilleurs parmi les élus. Il a non seulement le droit, mais aussi le DEVOIR de l'être : l'une des missions amirales du Parlement, c'est de contrôler l'activité du gouvernement, et de l'administration.

    Le député Thomas Bläsi ne s'en laisse pas conter. Quand il interpelle l'exécutif, c'est pour avoir une RÉPONSE, pas un simili de langue de bois en contreplaqué.

    Le député Thomas Bläsi, comme ses 99 confrères et consœurs, n'est pas au service d'un parti. Ni d'une faction. Ni d'une chapelle. Ni d'une confrérie de l'ombre. IL EST AU SERVICE DU PEUPLE.

    Tout magistrat interpellé par une question de parlementaire, celle du député Thomas Bläsi comme celle de l'un des 99 autres, doit répondre de façon précise, honnête, détaillée, sans faire part de la moindre humeur - ni même du moindre qualificatif personnel - sur la personne qui dépose la question. Ainsi fonctionne notre système, où le Parlement est le premier pouvoir, qui contrôle le gouvernement.

    Le député Thomas Bläsi, en posant des questions qui dérangent, rend service à la population. Cette attitude mérite le respect. On aimerait que tous, parmi ses 99 collègues, fassent preuve de la même curiosité critique face aux dysfonctionnements d'un exécutif qui n'en est pas avare.

    Les députés ne sont pas là pour être les groupies d'un ministre, et surtout pas de celui qui serait de leur parti ! Ceux qui n'ont pas saisi cela n'ont tout simplement rien compris à la fonction d'un Parlement, au sein d'une démocratie.

     

    Pascal Décaillet