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  • Démocratie directe : les thèmes au pouvoir !

     

    Sur le vif - Jeudi 15.11.18 - 15.27h

     

    Politique : parlons moins des gens ! Parlons des thèmes !

     

    La supériorité de la démocratie directe est qu'elle permet au corps des citoyens d'empoigner lui-même, sans intermédiaires, les grands thèmes dont peut dépendre le destin du pays.

     

    Ainsi, les juges étrangers : qu'on soit pour l'initiative, qu'on soit contre, le peuple entier de la Suisse aura pu brasser un thème majeur, touchant à la notion de la souveraineté législative.

     

    C'est tout de même autrement fondamental, dans la dimension même de la querelle, que l'anecdote ou la péripétie personnelle des uns ou des autres !

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Le corps de la nation

     

    Sur le vif - Mercredi 14.11.18 - 23.50h

     

    Il n'y a pas d'un côté les politiques, comme s'ils devaient constituer une caste à part, et de l'autre les gens.

     

    Non. Il y a des citoyens.

     

    Nous sommes tous citoyens ! Tous ensemble, nous faisons, grâce à la démocratie directe, la politique du pays. Ensemble, nous constituons le corps de la nation. Chacun de nous est fragment de cette totalité.

     

    Il y a des citoyens élus, dans des Parlements, pour faire des lois. Fort bien. Qu'ils fassent des lois. Mais la politique ne leur appartient pas. Pas plus qu'elle n'appartient aux partis.

     

    Se faire élire ne constitue en aucune manière un élément de supériorité dans l'appartenance citoyenne. Au contraire : cela crée un devoir, une forme profane de ministère, envers la masse des citoyens électeurs. Un élu est là pour servir.

     

    La politique est l'affaire de tous. Aventure collective et totale, à l'intérieur d'un périmètre donné, qui constitue à la fois une communauté de mémoire et de destin.

     

    Cet horizon commun, où l'avenir puise son énergie dans les profondeurs de l'Histoire, le foisonnement des récits, l'invention des langues, la communauté des valeurs, je lui donne, pour ma part, le nom de nation.

     

    Pas le nationalisme. Juste la nation.

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Macron face aux Serbes : innommable !

     

    Sur le vif - Mercredi 14.11.18 - 13.51h

     

    Le comportement de Macron face au Président serbe, le 11 novembre dernier, donne la nausée à tous ceux qui connaissent l'Histoire. Écarter un frère d'armes de la Grande Guerre, écarter un peuple qui s'est battu avec héroïsme contre l'occupation nazie de la Yougoslavie (là où d'autres collaboraient), entre 1941 et 1945, l'écarter le jour du centième de l'Armistice, est un acte innommable.

     

    Mais ouvrez les livres d'Histoire, Monsieur le Président ! Relisez la prodigieuse épopée de l'Armée d'Orient, commandée par le Maréchal Franchet d’Esperey ! Et puis, renseignez-vous un peu, voulez-vous, sur la terrible Histoire des Balkans entre 1941 et 1945. Il y eut des gens, dans des pays aujourd'hui très bien vus de la mode internationale, pour trouver beaucoup d'avantages à l'occupation allemande. Et puis, il y eut des peuples qui résistèrent. Ce fut le cas des Serbes.

     

    Ce qui manque à Emmanuel Macron, c'est un minimum de connaissances historiques. Il est le Président de la France ! Le Président d'une grande nation, qui s'est construite, au fil des siècles, par le sacrifice et par les armes. Une nation qui a refusé les Empires, pour s'affirmer elle-même, parfois seule contre tous, comme en 1792, lors de la levée en masse pour défendre la Révolution.

     

    Cette nation, en Europe, a quelques amis fidèles. Pas beaucoup. La Serbie en fait partie.

     

    Vous venez de commettre, Monsieur le Président, après celle de François Mitterrand au début des années 1990, la deuxième trahison de la France à l'égard de la Serbie.

     

    Pascal Décaillet