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  • Les beaux parleurs et la Perfide Albion : ah, le bel attelage !

     
    Sur le vif - Mardi 04.03.25 - 10.13h
     
     
     
    La France, l'Angleterre. Deux pays en total déclin. Le voilà, l'ultime attelage auquel il faudrait que s'accrochent, désespérément, les rêves d'une solution pour l'Ukraine.
     
    La France, belle parleuse menée par un beau parleur. Endettée jusqu'au cou. Décrochée par l'Allemagne à tous égards, finances, économie, industrie, paix sociale. Incapable de produire autre chose que d'interminables palabres, à l'images des kilométriques engueulades, entre eux, de tous ces ineffables "chroniqueurs", sur les chaînes privées parisiennes. La France, terre de pauvreté extrême pour un nombre toujours croissant de ses habitants.
     
    L'Angleterre. Le pays du belliciste Boris Johnson, qui a sa place à La Haye, pour avoir empêché en 2022 un accord prêt à être signé. Pourquoi personne n'en parle, jamais ? L'Angleterre, pays décadent, décroché, en constante perte de vitesse depuis la Seconde Guerre mondiale. Depuis ce jour de 1941 où Churchill a signé avec Roosevelt la Charte de l'Atlantique, début d'une longue servilité de la Perfide Albion à l'Oncle Sam.
     
    Et c'est à ces deux pays-là qu'il faudrait faire confiance pour "trouver une solution à l'Ukraine" ? Et là, juste maintenant, la catastrophique Ursula von der Leyen annonce triomphalement vouloir "débloquer" 800 milliards d'agent des contribuables européens "pour la sécurité en Ukraine" !
     
    Le problème, c'est que les "contribuables européens" sont exsangues. Services publics qui ont foutu le camp, privatisations mortifères, systèmes de retraites en faillite, politiques de santé publique en déroute, aînés totalement délaissés, jeunes sans emploi, absence totale de contrôle des flux migratoires. Et il faudrait encore "800 milliards pour l'Ukraine" !
     
    Dans tous les pays d'Europe, l'opposition à ces milliards ne cesse de monter, dans les opinions publiques. Elle grimpe, chez qui ? Oh, certainement pas chez les bourgeois des beaux quartiers. Non, elle prend l'ascenseur dans les couches populaires, auprès des plus précaires, les délaissés, les oubliés. Eux, ils ne votent plus à gauche depuis longtemps. Ils votent RN. Ils votent AfD. Et la tendance ne fera que s'amplifier tant que des irresponsables dégarniront les budgets publics de leurs nations respectives pour envoyer, encore et toujours, des centaines et des centaines de milliards "d'aide à l'Ukraine".
     
    Quant à nos beaux esprits, chez les éditorialistes qui s'égosillent à vouloir envoyer des "troupes au sol", il faut leur offrir à chacun une tenue de combat complète, quelques mois de formation militaire intensive, et leur donner l'occasion d'aller eux-mêmes, en Ukraine, donner l'exemple du courage. Parce que désolé, les mots, toujours les mots, c'est un peu juste.
     
     
    Pascal Décaillet