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Jean-Philippe Rameau : délivrance et résurrection

 
Sur le vif - Lundi 12.02.24 - 14.12h
 
 
Me fascinent encore, et m'habitent physiquement, les images et les sons du reportage d'exception que j'ai suivi hier, aux alentours de minuit, sur Arte.
 
La genèse, la patiente mise en place, dans toute sa complexité, des Indes Galantes (1735), de Jean-Philippe Rameau, l'une des plus grandes oeuvres de la musique française, à l'Opéra National de Paris, sous la direction musicale de Leonardo Garcia Alarcon.
 
Les semaines, les jours qui précèdent la Première. Sur l'une des plus belles musiques jamais composées, le travail époustouflant des danseurs. Ces jeunes hommes et femmes, venus de tous pays, sont délirants de précision, d'inventivité, de folie dans l'incorporation de l'oeuvre musicale. Des danseurs de rue, d'une technique à couper le souffle, ils dansent sur les mains, ils volent au ras du sol, ils s'arrachent à la pesanteur.
 
Ca tombe à merveille. Si par hasard, un jour, le poids de l'existence devait poindre sur vos âmes, branchez-vous sur la musique de Jean-Philippe Rameau. Les Indes Galantes. Les Sauvages. C'est une musique de la délivrance. Et de la résurrection.
 
 
Pascal Décaillet

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