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Esclaves du fait accompli

 
Sur le vif - Mardi 11.10.22 - 16.14h
 
 
 
La presse n'ose plus rien contredire. Elle se contente de prendre acte. Esclave du fait accompli.
 
Fonction publique en grève. Hurluberlus qui se collent au bitume. Ceux qui dégrafent. Ceux qui dégrapent. Ceux qui dérapent. Ceux qui dépradent. Ceux qui dégradent. On laisse faire, on invente des verbes. On invite des sociologues. Des chercheurs en sciences sociales de l'Université de Lausanne. Nulle condamnation. Nulle indignation. Ils ont leurs raisons, ceux qui font ça. La religion supérieure, celle du Climat. Ultérieure à notre ordre légal. Céleste.
 
Deux hallucinées se collent au goudron, à Berne, bloquent tout. On les qualifie "d'expertes du climat". Non, désolé : ce sont des délinquantes, tout simplement. Nous avons un ordre légal, un Etat de droit, il s'agit de les respecter. Celui qui les enfreint n'est pas un "expert du climat", et peu importerait qu'il soit docteur en théologie, ou même Prix Nobel. Si on parle de lui, en l'occurrence, c'est qu'il a transgressé la loi. Il est donc un délinquant. Sa place est devant les juges, en instances qu'on espère les plus rapides possibles.
 
Mais les juges eux-mêmes n'osent plus ! Ils se dégonflent. Ils acquittent. Il faut les corriger, en instance d'appel. Ils ont la trouille. Tout le monde a peur. De quoi ? De la doxa ambiante. Surtout, ne pas déplaire.
 
Et la presse, c'est la même chose. Personne pour condamner franchement. Personne pour gueuler un bon coup. Non, juste laisser passer la vague. Raser les murs. Baisser la tête. Est-cela, le courage éditorial ?
 
 
Pascal Décaillet

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