Sur le vif - Mardi 19.10.21 - 09,03h
Derrière le mantra « transition écologique », dont nous gave la majorité gouvernementale de gauche à Genève, il y a de colossaux intérêts financiers.
L’Etat n’a plus un sou. Il détient, avec 12,8 milliards, le record de la dette en Suisse. Et il veut dépenser 5,9 milliards pour la « transition écologique » !
Cet argent, il va le prendre où ? Il va continuer d’emprunter auprès de banques privées. Il a donc besoin de ces milieux comme alliés.
Eh oui ! Des gens « de gauche » (oh, une gauche qui a perdu depuis longtemps tout contact avec le monde ouvrier, ou même n’en a jamais eu) s’apprêtent à nous tricoter, à Genève, la Sainte Alliance pour le Climat, avec le monde de la grande finance.
Les uns se maintiendront au pouvoir en nous faisant miroiter des projets pharaoniques, au titre de la « transition ». Les autres auront l’intense jouissance d’être les créanciers du Prince. Ceux qui, dans l’ombre, le tiennent. En clair, le vrai pouvoir.
Le coup qu’on nous prépare, c’est la coalition des libéraux et des libertaires. Tout ce petit monde a infiniment intérêt à un débat public inondé de « sujets de société ». Ça évitera aux classes moyennes, le soir après le turbin, de se casser la tête sur les sujets lourds qui pourtant la concernent : fiscalité étouffante sur le travail, primes maladie, prix de l’essence et des combustibles, prix des médicaments, prix des soins médicaux et dentaires, pouvoir d’achat, pénurie dans l’approvisionnement en matières premières et en électricité.
On se contentera de distraire le Gueux avec des questions liées au genre, à la couleur de la peau, à la vie privée des starlettes. Et on signera dans son dos les contrats d’emprunt massif, donc d’endettement alourdi pour les générations futures.
Pascal Décaillet