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Alors, combattons ! Alors, vivons !

 
Sur le vif - Dimanche 04.10.20 - 08.33h
 
 
Le régime du chômage technique arrive bientôt à échéance. Les décisions sanitaires de ce printemps ont ruiné l'économie genevoise. Petit commerce, hôtellerie, restauration, aéroport sont au tapis.
 
Dans ces conditions d'extrême difficulté, l'absolue priorité du Conseil d'Etat doit être le relèvement de notre économie. Les sept devraient y penser, nuit et jour ! Ne se laisser distraire par rien d'autre, et surtout pas par les sujets de société lancés par les bobos.
 
La juxtaposition pépère de sept politiques publiques, chacun s'occupant en silo de la sienne propre, et se gardant d'intervenir dans celle des autres, est d'un autre âge, celui des vaches grasses et de la prospérité.
 
Genève doit, d'urgence, être gouvernée avec des priorités transversales, une hiérarchie des préoccupations, une volonté d'ensemble. Et, en absolue priorité, il y a l'économie.
 
Rien n'est perdu. Mais il faut de la vision, des énergies, un cabinet de guerre, un Comité de Salut public affichant sa volonté inébranlable de ne pas laisser Genève s'enfoncer. Les sept doivent s'occuper d'économie !
 
L’État doit baisser les impôts de la classe moyenne, qui étouffe. Il doit réduire sa voilure, se concentrer sur l'essentiel, le vital, se défaire de sa byzantine complexité, où le contrôleur vient contrôler un autre contrôleur. Que le DIP enseigne, et c'est tout. Qu'il se défasse de ses armadas d'apparatchiks.
 
Ceux qui bossent, dans le privé, qui se battent comme des fous pour leurs petites entreprises, qu'on les laisse bosser ! Qu'on arrête de les emmerder avec des taxes, de la paperasse ! Les énergies, qu'on les encourage !
 
Qu'on laisse faire les petits boulots, c'est mieux que rien. Qu'on ôte le corset de la règlementation du travail. Mieux vaut bosser sans Convention collective, que ne pas bosser du tout, devenir un assisté.
 
Encourager l'initiative, partout. Pour cela, il aurait fallu un collège gouvernemental où fussent présents un ou deux VRAIS entrepreneurs. Je n'en compte pas beaucoup. Mais qu'au moins, l'équipe actuelle, en place jusqu'au printemps 2023, affiche sa rage à redresser l'économie, ce qui passe par une libération des énergies.
 
Qu'elle arrête de nous materner. Les plus faibles, les plus fragiles, les personnes âgées, je ne discute pas. Mais les personnes en pleine force de l'âge, c'est par un boulot - oui, un bon vieux boulot - qu'elles retrouveront toute leur place, leur dignité.
 
Et si ce boulot n'a strictement aucun rapport avec leur formation, quelle importance ? L'essentiel, pour chacun, c'est de conquérir son autonomie. Se trouver en situation de combattant, la seule digne, la seule qui vaille.
 
Vivre, c'est se battre. Alors, combattons ! Alors, vivons !
 
 
Pascal Décaillet
 
 
 

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