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Coronavirus : parlons d'autre chose !

 

Commentaire publié dans GHI - Mercredi 26.08.20

 

Dans la crise sanitaire que nous traversons, je n’ai jamais écrit une seule ligne sur l’aspect médical. Dans la querelle autour des masques, je n’ai jamais affiché la moindre opinion. Cela, pour une raison simple : je n’en ai pas ! Je ne suis pas médecin, et, même si j’adorais la biologie à l’école, je n’ai aucune compétence sur les virus, leur mode de transmission, l’infectiologie, etc. Citoyen, je respecte les consignes : les normes, les distances. Je porte le masque, comme tout le monde, là où c’est obligatoire. Bref, je me comporte à peu près comme l’ensemble de la population, et mon avis sur la question n’a aucun intérêt.

 

Mais, comme nous tous, je tends l’oreille. Je laisse venir à moi les nouvelles du monde. Et, pendant tout l’été, consacré en partie à la reprise de ma Série historique en 144 épisodes sur l’Histoire de l’Allemagne, j’ai vécu, comme récepteur de messages, la douce folie de la submersion par le thème unique, ou tout au moins hyperdominant, du coronavirus.

 

Et là, je crois qu’il est temps de dire, gentiment, que ça suffit. Il faut en parler, bien sûr, du mieux qu’on peut. Mais à chaque émetteur d’informations, il appartient de doser le message. Prendre en compte la part d’angoisse que peut générer, dans le public, le matraquage. Dire les choses, le plus honnêtement possible, au service des gens, mais sans créer un climat de catastrophisme. La situation, notamment économique, de notre pays est déjà suffisamment anxiogène, avec la montée du chômage, la peur de perdre son emploi. Il nous faut parler, aussi, d’autre chose. Sinon, nous allons devenir cinglés. Et paranos.

 

Et justement, je tiens un domaine de discussion, profondément citoyen, faisant appel à nos responsabilités, nous traitant en acteurs de nos destins, et non en gibier à directives sanitaires : la politique ! Et ça tombe bien : il ne vous a peut-être pas échappé que nous avons, le 27 septembre prochain, un dimanche de votations absolument capital pour l’avenir de notre pays. J’ai la ferme intention, dans les semaines qui viennent, de vous en parler ! Ça nous changera des histoires de masques, de distances, de traçage, de nombre d’infections. Nous sommes des citoyennes et des citoyens libres. La démocratie directe suisse, ce bijou qui permet d’actionner la politique par en-bas, s’adresse à nous comme à des hommes et des femmes capables de décider. Chacun d’entre nous, par son vote, détient un fragment indivisible de la prise de décision souveraine sur le destin du pays.

 

Parler de politique, organiser des débats, donner la parole à tous, et parallèlement s’engager soi-même en donnant son opinion dans des commentaires, comme je le fais dans ce journal, c’est faire vivre la citoyenneté. Je n’ai, croyez-moi, aucunement l’intention de renoncer à cette ambition sous prétexte de crise sanitaire. Je vous donnerai donc, fraternellement, mon point de vue, dans les éditions qui viennent, notamment sur le contrôle de l’immigration et sur les avions de combat. Les uns seront d’accord avec moi, les autres non. C’est la vie. On se regarde dans les yeux, avec ou sans masque. Et on se dit les franchement les choses. A tous, excellente semaine !

 

Pascal Décaillet

 

 

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