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Seuls, les Verts ne peuvent rien !

 

Sur le vif - Samedi 26.10.19 - 15.55h

 

Que nous soyons, dans les quatre ans qui viennent, écrasés de taxes idéologiques, ou non, ne dépend absolument pas des seuls Verts. Aux élections de dimanche dernier, ils ont certes progressé. Mais 28 sièges sur 200, à ma connaissance, ne représentent pas une majorité.

Donc, notre avenir fiscal, enfer ou non, dépend de qui ? Non des Verts, dont on connaît la chanson. Mais des autres partis du Parlement fédéral, principalement le PLR et le PDC.

On peut imaginer que l'UDC ne les votera pas, ces taxes. Et puis, on peut supputer que le reste de la gauche, le PS notamment, les votera. Les Verts libéraux, ça dépendra. Bref, le PLR et le PDC, la bonne vieille droite classique, traditionnelle, bien sage et bien présentable, la droite des notables convenables, en costumes et cravates, aura à jouer beaucoup plus qu'un rôle d'arbitre : elle portera la responsabilité des votes.

Sans ces partis, les Verts, au Parlement, ne sont rien. Sans eux, les taxes sont mortes. Seulement voilà, ces deux partis sont rongés, notamment le PLR, par l'idée de mimer à tout prix le climatisme ambiant. J'ai maintes fois souligné ici, pendant la campagne, à quel point ce petit jeu était perdant, l'électeur préférant l'original à la copie.

Mais ils sont tombés dans le panneau : plus Verts que les Verts, plus climatiques que le plus apocalyptique des prophètes, ils ont passé leur temps à brasser les thèmes de leurs adversaires, au lieu de traiter en priorité les leurs.

S'ils continuent, pendant quatre ans, à se laisser tétaniser par ce qui n'aura été que la mode d'un moment, au lieu de se concentrer sur les fondamentaux de leurs propres idéologies politiques, alors non seulement nous aurons les taxes. Mais eux, partis qui ont fait la Suisse, se perdront eux-mêmes. Est-ce là leur dessein ? La balle est dans leur camp.

 

Pascal Décaillet

 

 

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