Sur le vif - Jeudi 03.10.19 - 10.36h
Une candidature jeune, dynamique et vitaminée n'est en rien le garant, en cas d'élection, d'une bonne politique. C'est juste l'indice que l'impétrant(e) est jeune, dynamique et vitaminé. Ce qui, en soi, n'a aucune espèce d'intérêt politique.
Il ne suffit pas de se presser, le temps de la campagne, dans toutes les fêtes populaires, ça signifie juste qu'on va se montrer.
Il ne suffit pas de participer à tous les semi-marathons, ça prouve juste qu'on court vite.
En politique, il faut, comme par exemple le Jeune PDC Paul Michel, ou le communiste Alexander Eniline, ou heureusement plein d'autres, avoir du FOND.
Il faut connaître l'Histoire politique, l'Histoire des idées, l'Histoire des partis, à commencer par le sien. Rien de plus niais, à l'évocation du passé, que la réplique "Je n'étais pas né(e), comment voulez-vous que je sache ?".
Désolé, mais il existe une discipline intellectuelle absolument majeure, qui exige passion et ascèse. Elle s'appelle l'Histoire. Et consiste, justement, à se renseigner un peu sur ce qui s'est passé avant l'horizon de sa propre naissance.
Le 20 octobre, je tâcherai de trouver douze noms sur ma liste, comme douze apôtres, en sachant qu'il faut toujours se méfier de l'un(e) d'entre eux. Il y aura Paul Michel. Il y aura Alexander Eniline. Et puis, dix autres hommes et femmes de valeur, tous partis confondus.
Des hommes et des femmes de CONFIANCE. C'est la clef de voûte de cette démocratie représentative que je n'aime pas. Et à laquelle je souhaite un jour (il faudra du temps !) substituer une démocratie directe, totale, délivrée des partis et des intermédiaires.
Une démocratie vivante, pour toutes les citoyennes, tous les citoyens. Pas juste pour le microcosme politique.
Une démocratie puissante, égalitaire, fraternelle. Qui mette en avant les thèmes, non les personnes.
Pascal Décaillet