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Merci, M. Hollande !

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Sur le vif - Dimanche 14.05.17 - 15.56h

 

Voilà. François Hollande n'est plus Président. Un quinquennat s'achève, que l'Histoire jugera, il est trop tôt maintenant.

 

Mais je suis certain d'une chose : par rapport aux torrents d'immondices que ce Président a dû encaisser jour après jour, pendant cinq ans, de la part, principalement, de la droite orléaniste revancharde de son prédécesseur, le bilan Hollande sera, un jour, revu à la hausse.

 

Pour ma part, je suis très fier et très heureux, sur l'intégralité de ces cinq ans, de n'avoir JAMAIS - je dis bien JAMAIS - dit de mal de François Hollande. Non que je fusse socialiste, mais j'estime qu'il a eu, dans les moments difficiles, la dignité de la fonction suprême. C'est exactement cela, un Président, sous la Cinquième République.

 

A son successeur, dont je ne partage quasiment aucune option politique, mais dont je respecte la fonction, je souhaite évidemment bonne chance. La continuité française fonctionne parfaitement, on l'a vu ce matin avec l'impeccable cérémonie de passations de pouvoirs.

 

Et la Cinquième République, que d'aucuns ont passé la campagne à enterrer avant qu'elle ne mourût, est apparue aujourd'hui dans sa forme la plus éclatante. Comme ces fleurs, magnifiques, derrière le nouveau Président, pendant que la Garde républicaine entonnait la Marche consulaire de Marengo. C'est des saisons, non des idéologies, que nous vient la force du renouveau.

 

"Seule la tradition est révolutionnaire", écrit Péguy. C'est sans doute l'une de ses plus belles phrases. L'une de celles qui me guident, depuis tant d'années, dans ma lecture de l'Histoire et de la politique.

 

Pascal Décaillet

 

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