Vendredi 16.03.12 - 12.33h
Stéphane Valente vient de m'annoncer qu'il mettait un terme à sa grève de la faim. C'est une excellente nouvelle, car nous étions quelques-uns, à Genève, à commencer à nous inquiéter: 30 jours sans manger! Vous avez pris, Stéphane, la bonne décision: cette affaire de citernes est assurément à mettre à l'ordre du jour politique. Mais en aucun cas, elle n'aurait justifié le sacrifice d'une vie. Votre vie.
Vous êtes un homme d'honneur et d'engagement. Au fil de ces semaines, je vous ai vu maigrir, votre visage s'émacier, vos traits se tirer. Je crois que la classe politique genevoise, et au fond toute la population, grâce à vous, a maintenant compris qu'il fallait faire quelque chose avec ces citernes.
Je vous souhaite de reprendre quelques kilos, quelques couleurs. La Cité a besoin de vous. Dans cette affaire, comme dans d'autres. Nous avons besoin de citoyens bien vivants pour porter le débat.
Pascal Décaillet