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Dieu s'en va, mais reviendra

 

Sur le vif - Mardi 14.02.12 - 16.29h

 

Manuel Tornare, donc, n'aura pas exagérément blanchi sous le harnais du Grand Conseil : deux ans, pas plus ! Elu cet automne au National, l'ancien Maire de Genève, encore identifié à cette fonction par de nombreux partenaires dans le monde, et pas seulement dans l'Internationale des camarades, préfère se concentrer sur la vie fédérale. Il a entièrement raison : à Berne, il a encore beaucoup à apprendre.

 

Quitte-t-il, pour autant, définitivement la vie politique genevoise ? Certainement pas ! Riche, déjà, d'une très longue expérience politique, l'homme est en pleine forme, au sommet de ses moyens. A supposer qu'un jour, une occasion se présente pour le Conseil d'Etat, il sera de la partie. Là encore, il aura raison : le parti socialiste est l'un des éléments constitutifs de la vie politique genevoise, il a donné au canton André Chavanne et Christian Grobet (oui, socialiste, jusqu'en 1993), il se doit de présenter à l'exécutif cantonal les meilleurs. Pas la Ligue B !

 

Le choix de la Ligue B, ce parti l'avait fait la dernière fois, pour le Conseil d'Etat. Résultat : il a perdu un siège qu'avec Tornare, il aurait sans doute gardé. Social-démocrate, préférant le Temps des Cerises à l'Internationale, homme de culture comme il y en a peu dans la classe politique, Manuel Tornare n'a sans doute pas dit son dernier mot. Il faut en tout cas l'espérer, dans l'intérêt de Genève.

 

 

Pascal Décaillet

 

 

 

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