Sur le vif - Samedi 12.11.11 - 18.16h
La tonalité de jouissance de la plupart des commentateurs radio lorsqu'ils annoncent (depuis des jours, d'ailleurs) la démission "imminente" de Silvio Berlusconi me rappelle une anecdote, lorsque j'avais 16 ans. Le général Franco, tel Henriette d'Angleterre, n'en pouvait plus de se mourir. A 20h, le présentateur de la télé française claironne sans parvenir à cacher sa joie que "selon des sources pressantes", le Caudillo est décédé. Le petit hic, c'est que le Généralissime, certes se mourait. Mais en l'occurrence, n'était pas mort du tout. Quant à mon estimé confrère, il n'avait fait confiance qu'à une seule source. Ce qui revient à remonter le Nil, les yeux fermés.
Pascal Décaillet