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Cyril et les chacals

Sur le vif - Dimanche 22.05.11 - 10.25h

 

Tu veux du nauséabond, pur porc ? Alors, va lire la page 7 du Matin dimanche. Indigne de la plume de son auteur, ma camarade d’Université et excellente journaliste économique Elisabeth Eckert, égarée ici dans les arcanes de la politique genevoise, et manifestement téléguidée. Son papier salit Cyril Aellen, le président les libéraux genevois, laissant entendre qu’il s’accrocherait à son poste pour des raisons… financières ! Classe, comme une latrine de grenadier. Comme une vieille loge décatie, d’où suinteraient de séculaires excréments de jalousies et de rancoeurs.

 

A Genève, libéraux et radicaux sont en voie de fusion. Cela doit se décider après-demain, à Troinex. L’ambiance n’est pas à la fête. À ce stade, ça n’est même plus le mariage de raison, c’est la génisse insoumise, menée au taurillon. Sourires grinçants, culs serrés, larmes amères à peine contenues, compas qui percent les poches des uns, dagues dissimulées derrière l’usage du (grand) monde et les salamalecs.

 

Admettons, malgré cette ambiance de pestilence, que la Noce chez les Petits Bourgeois ait lieu. Il faudrait, dans les six jours qui suivent, trouver au bâtard un parrain. Il avait été convenu que le premier président du parti fusionné serait libéral. Là, intervient le clan. Le tout petit groupe, chez les radicaux, capable, quand il s’y met, d’injecter le poison. Trois personnes, pas plus. Ceux-là, dont le seul but, ce printemps, au détriment de l’union de la droite, fut la réélection de Pierre Maudet, sont capables de tout pour salir une réputation. Leurs relais, dociles, sont innombrables. Pour survivre, ils ne pensent qu’à nuire. Ce sont eux qui inspirent, eux qui téléguident, eux qui, à distance, tapis dans l’ombre, détruisent.

 

Peu importe qu’il y ait fusion ou non. Peu importe qui présidera le nouveau parti. Ce qui est sûr, c’est que Cyril Aellen, avant tout le monde, aura vu juste dans la recomposition de la droite en Suisse. Il aura osé des choix, voulu une stratégie, eu le courage de se faire des ennemis. Tout cela, il l’aura fait au grand jour, en déclinant, lui, ses noms et qualités. Aux anonymes conspirateurs de la nuit, courageux de la 25ème heure et sources officielles de la presse orangée, il reste à opposer la chose qui vaille : le mépris.

 

Pascal Décaillet

 

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