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  • Alexandra Cohen

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    Sur le vif - Jeudi 31.03.11 - 14.32h

     

    Alexandra Cohen m’a succédé, l’automne dernier, aux Matinales de Radio Cité, que j’avais assumées de 2008 à 2010. Elle vient de présenter, ce matin, sa dernière émission, et s’en va voler vers de nouveaux horizons, qu’on lui souhaite les meilleurs.

     

    Avec sa motivation, la clarté cristalline de son jugement, sa puissance de travail, Alexandra est l’un des espoirs du journalisme radiophonique en Suisse romande. Presque tous les matins, avec Alexandra Cohen et un autre grand espoir du micro, Olivier Francey, devant un café, nous refaisons le monde. Ces deux-là ont prodigieusement envie d’en découdre, dans les années qui viennent, avec ce métier passionnant et difficile, au cœur de la Cité. Ces deux-là se battent et, déjà, ne demandent rien à personne. Déjà, ils ne craignent plus guère les ennemis, les pressions.

     

    J’ai beaucoup apprécié les Matinales d’Alexandra. Et me réjouis de découvrir celles d’Olivier. Ils savent, ces deux-là, comme Audrey Breguet et la plupart des gens que je côtoie dans l’audiovisuel privé, qu’on peut faire beaucoup avec très peu de moyens. Juste l’enthousiasme. Un immense amour du métier. Et la passion.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Le patronat vote Bertinat

     

    Sur le vif - Jeudi 31.03.11 - 09.50h

     

    La Fédération des Entreprises Romandes vient d’adresser à ses membres ses recommandations de vote pour l’élection à l’exécutif de la Ville de Genève. A l’issue d’une lettre d’une page, qui condamne au vitriol le bilan politique de la gauche, le patronat appelle à voter, comme on s’en doute, pour Pierre Maudet, Florence Kraft-Babel et Michel Chevrolet. Mais aussi, pour Eric Bertinat.

     

    L’économie a moins d’états d’âme que la tiédeur de certaines sacristies. Beaucoup plus en phase que la classe politique genevoise avec les réalités suisses, notamment alémaniques, la FER a simplement quelques mois d’avance. Elle a, pour sa part, déjà déplacé le curseur.

     

    Pascal Décaillet

     

  • Le Conseil d’Etat veut gouverner – Et il a raison

     

    Sur le vif - Mercredi 30.03.11 - 16.28h

     

    Dans son communiqué hebdomadaire (un art tout en finesse, dont nous avons relevé récemment l’infinie poésie), le Conseil d’Etat fait part, aujourd’hui, de sa réponse à la consultation sur l’avant-projet de Constitution. Il y relève des lacunes, donne le point de vue suivant : « L’avant-projet affiche l’ambition d’un parlement qui administre et d’un gouvernement qui s’exécute. Le Conseil d’Etat prône à l’inverse un parlement qui légifère et un gouvernement qui gouverne et exécute les lois ».

     

    En l’espèce, comment ne pas donner 100% raison au Conseil d’Etat ? La République a besoin d’un exécutif fort. Un gouvernement qui décide. Le rôle du parlement n’étant en aucun cas de décider à sa place, mais bel et bien de faire des lois. Et, à travers ses commissions de contrôle (Finances, Gestion), de veiller au bon fonctionnement de l’exécutif.

     

    Sur le principe, l’actuel Conseil d’Etat a donc totalement raison de remettre les pendules à l’heure. La République, c’est le contrôle du gouvernement par les élus du peuple. En aucun cas, sa paralysie. Dommage que ce Conseil d’Etat-là, pour des raisons très précises liées au mode électoral et à certaine alliances transversales (plus ou moins tacites) passées à l’automne 2009, soit totalement incapable de mettre en pratique ce qu’il prône lui-même, c’est-à-dire gouverner de façon claire et lisible.

     

    Plutôt que de prôner un improbable régime parlementaire de type « Quatrième République », la Constituante ferait mieux, comme ne cesse de le préconiser Pierre Kunz, de donner à l’exécutif les véritables moyens de gouverner. Cela passe par une réforme du mode électoral. Et, surtout, une véritable politique d’alternance, avec des gouvernements cohérents, menés toute une législature par le même chef. Et pouvant, bien sûr, être renversés en bloc en cas de dysfonctionnement. Cela existe dans toutes les démocraties du monde. Pourquoi pas, un jour, à Genève?

     

    Pascal Décaillet