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L’Entente, ça rend sourd

 

Sur le vif - Et dans l'éblouissant fracas du silence - Jeudi 24.03.11 - 10.30h

 

Il n’y a plus ni marteau, ni enclume, ni étrier. Il n’y a plus rien. L’Entente se meurt, Monsieur. L’Entente est morte.

 

Au-delà de ces Décombres, que n’eût pas reniés la plume de braise d’un Lucien Rebatet, autre chose se construira. Le déplacement du curseur aura coûté très cher. C’était sans doute le prix.

 

Le 17 avril, à Genève, la gauche, une fois de plus, triomphera. Pour peu qu’elle ne parte pas trop vite en vacances, et qu’elle écoute le tocsin sonné hier soir par le vieux combattant Gérard Deshusses. Tant mieux pour elle. Il n’y a rien à lui reprocher.

 

Le 18 avril, la droite genevoise, une fois digérés les Alka-Seltzer de l’une des plus formidables gueules de bois de son histoire, pourra peut-être, doucement, se remettre à ce à quoi elle a totalement renoncé depuis une éternité : réfléchir.

 

D’ici là, je veux dire déjà d’ici midi (il reste exactement 90 minutes), il y aura des listes de traverse, des dogues et des dagues, des biffes et des baffes, des cliques et des claques. Il y aura un effet Bonny jusque chez les libéraux (au fait, que devient M. Jornot ?). L’Histoire s’écrira. Mais à l’envers. En partant des Hedge Funds. Et en remontant la pente, avec la triste ivresse d’un mulet, vers l’âge de feu. L’âge de glace. L’âge d’or.

 

Pascal Décaillet

 

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