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Hainard, les chiens, les chiennes

 

 

Sur le vif - Lundi 23.08.10 - 17.14h

 

Il y a des fois, dans la vie, où on se réconcilierait avec l’épicène. Confrères et consœurs, voyous et voyelles, chiens et chiennes.

 

Bien sûr, le journalisme est souvent dur. Bien sûr, nous mettons cruellement sur le gril nos interlocuteurs. Bien sûr, nous traquons la langue de bois. C’est la loi du métier. La loi du genre.

 

Mais nous ne sommes pas pour autant des inquisiteurs. Ni des vautours. Ni des chiens errants, affamés.

 

La manière dont Frédéric Hainard (qui a certes tout entrepris lui-même pour se perdre) a été traité par un quotidien orangé, sûr de soi et prédateur, donne à réfléchir. Non pas, bien sûr, dans la mission de transparence. Mais la récurrence. Mais la systématique. Mais l’acharnement.

 

Ce quotidien a-t-il défini seul sa ligne inquisitrice ? Lui a-t-elle été insufflée d’en haut ? Aujourd’hui, ils doivent se dire qu’ils ont gagné. Ils disent sûrement « champagne ». C’est leur droit.

 

Moi, simplement, je dis « nausée ».

 

Et tout le reste, je m’en fous.

 

Pascal Décaillet

 

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