Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Merci Billag

Sur le vif - Dimanche 02.05.10 - 18.36h


Deux millions pour gommer deux mots : « idée suisse ». Petite info sortie aujourd’hui dans le SonntagsBlick, puis confirmée par la SSR. On va enlever « idée » : un million ! On va jeter « suisse » : un million ! Il avait fallu, déjà, quelques millions, à l’époque, pour ajouter ces deux mots. Là, il en faut deux pour les ôter. C’est cher, l’écriture.

A noter que les mots « idée suisse », dans le logo, ne s’évaporeront que pour l’extérieur. A l’interne, on les gardera. Comme « ajout à la marque ». Nous voilà rassurés.

Ainsi, après s’être appelée « La SSR », puis « SRG SSR idée suisse », l’entreprise devient « SRG SSR ». Donc, deuxième titre le moins abominable du trio, le tout premier en date ayant été le seul à peu près soluble dans l’air. Et l’autre, à rallonge, l’une des plus ahurissantes dénominations de boîte depuis l’invention du pneu crevé et des rapports épicènes, toutes choses par ailleurs cousines dans l’ordre de l’abject.

Des logos dont l’estampille sonore aurait été conçue pas des sourds, le visuel par des aveugles, l’impact poétique par des employés d’arsenaux, la force de frappe par des buveurs de tisane.

Tout cela, pour quelques millions. Les millions pour écrire. Les millions pour effacer. Les millions pour réfléchir. Les millions pour se reposer de l’effort cogitatif. C’est cher, phosphorer. Merci Billag.

Pascal Décaillet

 

Les commentaires sont fermés.