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Liberté - Page 1221

  • Marre des raisonnables

     

    Sur le vif - Vendredi 09.12.11 - 18.24h

     

    Insupportables, toutes ces analyses doctes, raisonnables et pondérées des correspondants fédéraux qui nous donnent comme inéluctable la victoire de Berset sur Maillard, sous le simple prétexte qu'il passe mieux dans le microcosme. Ils ne sont pas élus pour passer dans le microcosme! Mais pour tenter de grandes choses. Au service de l'ensemble de la population. Quitte à se griller. Quitte à se calciner les ailes. Quitte à chuter. Être grand, parce qu'on va jusqu'au bout de son combat. Tschudi, Furgler, Delamuraz. Et, pourquoi pas, Pierre-Yves Maillard !

     

    Pascal Décaillet

     

     

     

  • Quand les Verts voient rouge

     

    Sur le vif - Jeudi 08.12.11 - 16.26h

     

    Amusant communiqué des Verts. Ils nous annoncent que Thierry Durand, leur conseiller administratif à Plan-les-Ouates, a été condamné à 30 jours-amendes avec sursis pour falsification électorale. Ils disent à l'intéressé que c'est pas bien. Et froncent le sourcil: "Les Verts apprécient la franchise et les regrets exprimés par Thierry Durand, mais (en gras) avertissent l'intéressé qu'ils ne sauraient tolérer la répétition de tels actes". Autrement dit, si M. Durand devait recommencer une falsification électorale, alors là, les Verts se mettraient vraiment à voir rouge. Ça fout la trouille, non?

     

    Pascal Décaillet

     

     

  • Le ruisseau dans la forêt - Conte de l'Avent

     

    Jeudi 08.12.11 - 14.39h

     

    Au fond d'un vallon, un ruisseau à l'onde claire. A l'horizon, nul héron. Mais Eric Stauffer et le ministre genevois des Affaires sociales, ayant sur l'épaule gauche un perroquet multicolore.

     

    Stauffer : « Ceci est une frontière ».

     

    Le ministre : « Mais non. Ceci est un ruisseau. Vous voyez des frontières partout, mon rustre ami».

     

    Stauffer : « Ceci est une frontière, je maintiens ».

     

    Le ministre : « Vous vous enfoncez. Les bornes, de nos jours, n'existent plus que dans les têtes des nostalgiques et des incultes ».

     

    Le perroquet : « Gicle, inculte ! Gicle, inculte ! ».

     

    Stauffer : « Dans le cas présent, j'affirme et répète qu'il s'agit d'une frontière».

     

    Un quotidien bleu : « Epatant, le délicieux petit ruisseau que vient de repérer notre ministre, qui ruisselle au milieu de rien, et n'a rien d'une frontière !».

     

    Stauffer : « Je dis et maintiens que c'est une frontière ».


    Le garde-barrière à la retraite : « Mais pourquoi diable ont-ils arraché toutes mes bornes ? ».

     

     

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    Le ministre, deux ans plus tard : « A la réflexion, le ruisseau pourrait, vu sous un certain angle, être perçu comme ressemblant à une frontière ».

     

    Le perroquet : « Rrrrontière ! Rrrrrrontière !!!!! »

     

    Stauffer : « A la bonne heure ! ».

     

    Le quotidien bleu : « Honneur à notre ministre, qui a, le tout premier, su reconnaître le frontière,  qui épouse, comme l'atteste le cadastre, le lit de cet insignifiant ruisseau !»

     

    Le garde-barrière à la retraite : « Ça valait bien la peine de les arracher, mes bornes, pour les replanter au même endroit ! ».

     

    Le cabinet du ministre : « Ah, prenez garde, barrière ! ».

     

    Medeiros : « Des Roms, des Roms ! ».

     

    Le perroquet : « A Rome, A Rome ! ».

     

    Stauffer : « A Naples, A Naples ! ».

     

    Le ministre: "Il n'y a jamais eu de ruisseau. Jamais d'eau. Juste l'âme, chancelante, d'un héron".


    Le perroquet : « D'un nez rond ! D'un Néron ! D'un Néron ! ».

     

    Rideau.