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Sur le vif - Page 369

  • Nous ne surgissons pas du néant !

     

    Sur le vif - Vendredi 28.08.20 - 17.44h

     

    Nous n'avons pas besoin de perroquets. Ni de perruches. Ni d'acteurs désertés par la présence, à la merci du souffleur.

    Nous n'avons pas besoin de collectifs. Ni d'associations. Ni de lâcheté anonyme.

    Nous n'avons pas besoin de mots d'ordres. Ni de paroissiens de la bonne parole.

    Nous sommes des citoyennes et des citoyens libres, dans un pays libre. Nous sommes des adultes, responsables, vaccinés. Nous avons un passé, une mémoire, des cicatrices. Nous ne surgissons pas du néant : nous avons une vie, derrière nous.

    Nous avons une Histoire.

    Nous avons besoin d'esprits libres. Indépendants. Cultivés. Des sales tronches, qui se fritent et qui se frottent. Qui sachent rompre. Partir. Larguer les amarres.

    Toutes les amarres. Sauf celles de la mémoire et de la nostalgie.

    Et puis, nous avons besoin d'hommes et de femmes qui puissent écouter Bartók, Haendel, Beethoven ou Sibelius en se laissant submerger par la beauté du monde.

     

    Pascal Décaillet

  • Initiative invalidée : scandale !

     

    Sur le vif - Mercredi 26.08.20 - 17.00h

     

    Conseil d'Etat : invalidation TOTALEMENT SCANDALEUSE de l'initiative UDC, no 175, visant à "stopper enfin l'escalade des primes maladie".

    Nous devons changer notre Constitution cantonale : une initiative, d'où qu'elle provienne, si elle a récolté les signatures, doit passer devant le peuple. Il ne doit appartenir à PERSONNE de l'invalider. C'est le peuple, et lui-seul, qui doit juger si elle est bonne, si elle est pertinente, si elle est acceptable. C'est lui, le souverain. Lui, et pas les profs de droit ! Lui, et pas un collège de notables ! Ni un comité de Sages, ou d'experts.

    Une initiative est une affaire du peuple avec le peuple. Nul corps constitué - et surtout pas le gouvernement, totalement juge et partie ! - ne doit s'en mêler.

     

    Pascal Décaillet

  • De même que l'on contrôle l'eau d'un barrage

     

    Sur le vif - Mercredi 26.08.20 - 13.32h

     

    Depuis l'entrée en vigueur de la libre circulation, la Suisse a perdu le contrôle de son immigration. Elle a donc perdu l'un des attributs cardinaux d'une nation. Chacune, sur cette Terre, doit être libre de régler elle-même ses flux migratoires. De même que l'on contrôle l'eau d'un barrage. Cela, dans l'intérêt supérieur de ses citoyennes et citoyens, qui n'ont pas à se laisser submerger.

    Ce contrôle perdu, depuis une vingtaine d'années, par la Sainte-Alliance d'une partie du patronat et de la trahison syndicale, il s'agit simplement de le rétablir.

    Ile ne s'agit pas de fermer les frontières, ceux qui le disent nous mentent éhontément.

    Il ne s'agit absolument pas de xénophobie : réguler les flux migratoires n'implique aucune espèce de jugement dépréciatif sur l'étranger, en tant que tel. Ceux qui brandissent ce terme, xénophobie, dans le débat du 27 septembre, doivent être implacablement remis à leur place. Au besoin, par des procédures en diffamation.

    Il s'agit juste de rendre à notre pays une souveraineté qu'il a perdue. Ce pouvoir de restitution nous appartient. A nous tous, citoyennes et citoyens, hommes et femmes libres de ce pays.

     

    Pascal Décaillet