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Attaquons les puissants, pas les morts !

 
Sur le vif - Mardi 17.11.20 - 14.50h
 
 
En 2011, il fallait dénoncer la politique des réseaux de l'ombre, avec François Longchamp. Je l'ai fait. SUR LE MOMENT. Nous n'étions pas très nombreux.
 
En 2016, il fallait dénoncer la politique des fusibles, avec Pierre Maudet. Je l'ai fait. SUR LE MOMENT. Quand il était au sommet de son pouvoir. Nous n'étions pas très nombreux, à l'époque. C'était avant sa chute, avant la meute. Quand il était à terre, ils se sont tous rués sur lui. Pas moi.
 
En 2020, il faut dénoncer Mauro Poggia. Beaucoup trop de pouvoir. Se comporte en dictateur. Ne supporte pas la moindre critique. Se montre d'une incroyable arrogance, voire méprisant, avec toute personne osant mettre en doute ses choix politiques. Alors, il faut le dire, et je le dis. Parce nous sommes, tout simplement, dans un processus de dérive du pouvoir exécutif. Citoyen éveillé, passionné par la chose publique, j'observe ce qui dysfonctionne. Et je le dis. SUR LE MOMENT.
 
Chacun d'entre nous, chaque citoyenne, chaque citoyen, a le droit de critiquer les puissants, surtout lorsque l'ivresse du pouvoir leur monte à la tête. Ce droit, j'en fais simplement usage. SUR LE MOMENT, et pas cinq ans plus tard. C'est dans l'action qu'il faut se montrer lucide. En direct. Quand les années ont passé, et que les enjeux se sont apaisés, c'est trop facile : où est le risque, le courage ?
 
Et vous ? Votre esprit critique ? Vous l'utilisez ? Ou vous le laissez dormir, au garage ?
 
 
Pascal Décaillet

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