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Vent nouveau

 

Commentaire publié dans GHI - Mercredi 29.03.23

 

Ce dimanche 2 avril, les dés seront jetés. Nous connaîtrons la composition du Grand Conseil. Pour le Conseil d’Etat, il faudra attendre le 30 avril, pour le deuxième tour. J’ai fréquenté de très près les candidats au Grand Conseil (pas les sept cents, bien sûr !), et le premier sentiment qui s’impose est l’admiration. On a beau dire, il faut avoir du coffre pour se lancer, arpenter les trottoirs, guetter le passant dans des stands, ou pire aller sonner à la porte des gens.

 

Le but d’une élection, c’est d’apporter un vent nouveau, sinon c’est l’éternelle reconduction des vieux briscards, façon Troisième République française, où certains blanchissaient des décennies sous le harnais, au Palais-Bourbon. Eh bien cette année, à Genève, cette fenêtre ouverte a fonctionné. De nouveaux partis, ou même de simples mouvements, mettant en avant les citoyennes et citoyens, la démocratie participative, l’intelligence collective venue d’en bas, ont pu s’exprimer. Pour la part qui m’était échue, j’y ai veillé.

 

Atteindre le quorum leur sera très difficile. A 7%, ce dernier est trop élevé. La moyenne des cantons suisses, c’est 5%, la Berne fédérale aussi, ça suffit largement, car 7% c’est une prime aux partis dominants, et finalement une obédience aux puissants. La démocratie a besoin de coups de sac, l’arrivée du MCG en 2005 avait, à cet égard, été salutaire. Une dernière fois, courage à tous les sept-cents pour la dernière ligne droite. Et reconnaissance à l’équipe sortante, qui a dû gérer une législature atrocement difficile.

 

Pascal Décaillet

Commentaires

  • Cher Pascal.
    Pouvez-vous commenter sur les implications des avantages et dangers du panachage par rapport aux listes établies, notamment en lien avec le seuil de 7%?
    Cordialement.

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