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Déjà, ils se trompaient

 

 

Sur le vif - Jeudi 17.09.20 - 09.16h

 

La croisade du Temps contre Donald Trump pulvérise son propre record de violence d'il y a quatre ans. Pas un jour sans que le journal mondialo-lausannois ne passe au napalm, sous toutes les coutures, le Président sortant. La campagne de dénigrement 2016, encore plus violente, encore plus unilatérale.

On peut être pour ou contre Trump, aucun problème. On peut se considérer comme l'aile lausannoise du Parti démocrate. On peut se tenir pour les enfants héroïques de Bob Woodward et Carl Bernstein, et rêver toute sa vie de renverser un Président. On peut tout cela, oui, le droit à l'expression est libre en Suisse, et c'est fort bien ainsi.

Mais il y a les faits. En quatre ans, Donald Trump n'a emmené les États-Unis dans aucune guerre. Son prédécesseur, Barack Obama, de la Somalie à l'Afghanistan, de la Libye à l'Irak, avait tapissé le monde de ses bombes, souvent dans l'indifférence générale des médias, qui ont toujours sanctifié sa figure. La bienpensance mondiale ne lui avait-elle pas attribué le Nobel de la Paix au tout début de son mandat, ruinant ainsi pour toujours le crédit de cette institution ? Sur le moment, passablement seul en Suisse romande, nous avions condamné cette scandinave pantalonnade.

Donald Trump, sur le plan économique et social, a rendu l'espoir à des millions d'Américains. Il a jugulé le chômage, créé un climat de confiance pour l'emploi. Il y a eu le Covid, c'est vrai, mais je ne sache pas qu'il puisse en être tenu pour responsable.

A partir de là, le peuple américain jugera. J'ignore absolument pour qui il votera, le 3 novembre. Mais une chose est sûre : le bilan de Donald Trump est, à bien des égards, très positif. Comme l'était, en 1974, celui d'un certain Richard Nixon, l'homme dont MM Woodward et Bernstein, justement, ainsi que toute une certaine presse de la Côte-Est, voulaient férocement la peau. Déjà (j'avais seize ans, et suivais passionnément cela), nos bons médias de Suisse romande, bien suivistes et bien balourds, se faisaient les perroquets du Parti démocrate, de groupements d'intérêts bien précis dans la presse de la Côte-Est. Déjà, ils s'érigeaient comme les défenseurs du Bien. Puisque le locataire de la Maison Blanche ne pouvaient incarner que le Mal.

Déjà, ils se trompaient.

 

Pascal Décaillet

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