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So komm, dass wir das Offene schauen !

 

Sur le vif - Lundi 28.01.19 - 15.08h

 

Je rumine et réfléchis, depuis quelques jours, autour de Bernhard Böschenstein (1931-2019), dont la figure me poursuit depuis ma première rencontre avec lui (octobre 1976).

 

Et je me dis qu'au fond, ce fulgurant critique de la poésie allemande, éblouissant connaisseur de la musique aussi, a sans doute plus fait pour la transmission que toute la pédagogie théorique, dans ses cent mille traités.

 

Justement parce que son incroyable exigence nous larguait.

 

Nous ne captions de lui que des fragments.

 

Et ces fragments-là, poudre disséminée, me sont aujourd'hui plus essentiels que la totalité démontrée du monde.

 

Ainsi, ces deux vers de Friedrich Hölderlin, extraits de Brod und Wein, parus il y a trois jours, dans l'annonce de décès de la Frankfurter Allgemeine Zeitung :

 

"So komm ! daß wir das Offene schauen,
Daß ein Eigenes wir suchen, so weit es auch ist.

 

Pascal Décaillet

 

 

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