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Barack et les agneaux

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Sur le vif - Mardi 18.06.13 - 08.38h

 

Depuis la campagne de l'automne 2008, je dénonce ici même l'effet icône d'Obama en Europe. Depuis la campagne de 2008, j'annonce qu'il sera un Président comme les autres, ni meilleur ni pire, étant simplement chargé de la continuité de la défense des intérêts supérieurs des États-Unis d'Amérique. C'est exactement son rôle, exactement pour cela qu'il a été élu.



Il doit faire la guerre, maintenir la pression, obtenir, avec les techniques les plus modernes, les meilleurs moyens de renseignements sur la planète entière. Le faisant, il est dans son rôle, qui n'est pas celui d'un saint, mais de leader de la première puissance du monde. Comme un empereur, dans la Rome du premier, du deuxième ou même encore du troisième siècle de notre ère. Il doit tenir le rang. A la moindre faille, il est affaibli.



Ne m'étant jamais fait la moindre illusion sur Obama, qui n'avait fait qu'exploiter pour sa campagne le filon de la morale, n'ayant absolument pas trempé, en 2008, dans cette espèce de naïveté messianique qui voulait voir en lui un sauveur, ayant vivement condamné, ici même, l'attribution de son Prix Nobel en 2009, je ne nourris aujourd'hui aucune déception. Pour être déçu, il faut avoir cru.

 


Relisant mes textes de l'automne 2008, je suis heureux d'être demeuré lucide et froid face à cette tornade de bienpensance. Contre Obama, je n'ai rien, je trouve même qu'il assume sa fonction avec hauteur et talent. Mais les belles âmes qui, chez nous, nous annonçaient en 2008 des temps transcendés et post-modernes, sous le seul prétexte qu'il était beau et parlait bien, oui ces mêmes âmes qui étalent aujourd'hui leur déconvenue, je ne vous dirai pas ce que j'en pense. Vous l'avez compris.

 

Pascal Décaillet

 

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