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Conseil municipal d'hier: la faute première

 

Sur le vif - 16.05.13 - 08.45h

 

Il n'est pas admissible, dans l'enceinte d'un Parlement municipal, ni de n'importe quel législatif ou délibératif, que des élus arborent des banderoles, aussi respectables soient les causes défendues. La banderole, c'est le langage de la rue. Dans un Parlement, l'outil de l'élu, c'est d'argumenter sur un sujet donné, à l'ordre du jour, en respectant son tour de parole.

 

Quelles qu'aient pu être, en réaction à cela, les errances ou approximations, ou même les énormités d'un conseiller municipal, la faute chronologiquement première hier, au Municipal de la Ville de Genève, c'est de confondre le Parlement avec la rue, le démos avec le pléthos. On ne vient pas siéger pour manifester. Ce comportement, de la part de la gauche municipale, dénote une grave méconnaissance de la nature même de la démocratie parlementaire, l'éternelle primauté du militantisme revendicateur sur la fonction institutionnelle de leur rôle. Cette gauche-là, d'essence libertaire et désordonnée, n'a rien compris à la République.

 

En cela, moi qui ai souvent été sévère avec le Président, là, je comprends parfaitement la position, hier soir, de M. Rielle.

 

Pascal Décaillet

 

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