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50 ans après

 

Dimanche 01.07.12 - 10.54h

 

Une pensée, en ce cinquantième anniversaire, pour tous ceux, Français, Algériens, Français d'Algérie, combattants pour l'indépendance, paysans de la plaine fertile, fermiers des Aurès, bergers de Kabylie, petits commerçants, instituteurs, tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, d'un côté de la barrière comme de l'autre, furent concernés par les événements tragiques et sanglants de 1954 à 1962.

Sur leur Histoire, celle des Français de 1830 à 1962 comme celle des indépendantistes, ceux de Messali Hadj et de Fehrat Abbas, j'ai chez moi une bibliothèque complète. Malgré la césure des Accords d'Evian, malgré l'immensité de l'exil, je ne puis m'empêcher de penser avec une immense émotion à la communauté de destin autour de la Méditerranée. Existe-il, à part Jules Roy ou Lacouture, un homme qui en ait aussi bien parlé qu'Albert Camus ?

Je relirai cette semaine "Nationalité française", le chef-d'œuvre d'Yves Laplace. Je relirai aussi "Adieu ma mère, adieu mon coeur", de Jules Roy. Et surtout l'ouvrage éblouissant de Lacouture sur l'histoire (dès le 19ème siècle, à vrai dire dès Abdel Kader) de l'idée d'une Algérie algérienne.

A tous, ceux d'ici et ceux de là-bas, d'un rivage l'autre, j'adresse mon salut ému et fraternel.

 

Pascal Décaillet

 

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