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Affaire Gruson : le Conseil d'Etat doit préciser sa position

 

Sur le vif - Mardi 20.03.12 - 16.35h

 

Pierre-François Unger, qui avait soutenu Bernard Gruson dans l'affaire de l'engagement de cadres frontaliers, a-t-il été désavoué par une majorité du collège qu'il préside ? Si oui, qu'il le dise. Si non, qu'il s'impose. Mais une chose est sûre : Genève ne peut avoir un gouvernement dont le président dit blanc, et (en tout cas) un autre ministre (David Hiler) dit noir. Et la clarification qui se fait attendre. Aura-t-elle lieu demain ?

 

Président du Conseil d'Etat, habituellement excellent pour le liant, l'amabilité, la rotondité avec lesquels il habite la fonction, PFU doit se garder de donner des impressions de flottement. Comme s'il émettait parfois des signaux, sans l'assurance d'une majorité avec lui, et qu'il était ensuite, après « explication », obligé de rebrousser chemin. On a cru percevoir ce symptôme dans l'affaire Mark Muller (soutien, puis lâchage). Il ne faudrait pas que ce genre de vacillements se répète trop souvent. D'autant qu'un très grand commis, directeur hors pair, Bernard Gruson, est ces temps l'objet d'attaques aussi indignes que récurrentes. D'où viennent-elles?

 

Pierre-François Unger est le président du Conseil d'Etat genevois. C'est par lui que la parole du gouvernement doit passer. Il ne saurait y avoir de gouvernance de l'ombre. D'où la nécessité de clarté. Sur cette affaire, comme sur toutes les autres.

 

Pascal Décaillet

 

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