Mardi 07.02.12 - 12.45h
Je crois bien, depuis hier 17h, avoir à peu près tout lu, écouté toutes les déclarations, sur le drame des Bastions le 29 janvier. Une chose est sûre: on ne sait strictement rien de ce qui s'est passé. Ni de la personne décédée, dont les proches méritent bien sûr nos pensées. Ni de ses liens, ni de ses absences de liens, avec les Indignés. Pour l'heure, ON NE SAIT RIEN ! Dès lors, toute récupération politique (par un maire de droite), mais aussi toute tentative (par un conseiller administratif de gauche) de se soustraire a priori à une éventuelle responsabilité, oui tout cela apparaît comme de l'intox. Voire de la manipulation.
Quant à l'argument comme quoi le décès de cet être humain serait moins grave parce qu'il était toxicomane, voire suicidaire, il donne la nausée. La mort est la même pour tous. Face à elle, nous sommes égaux. Nulle vie humaine, en soi, n'est supérieure, ni inférieure à une autre. Je le dis comme citoyen. Je le dis comme chrétien. Oui, j'affirme cela dans l'intersection de cette double appartenance.
Pascal Décaillet