Sur le vif - Jeudi 17.03.11 - 17.34h
Marc Moulin nous l’annonce : le président des radicaux genevois, Patrick Malek-Ashgar, prétend mettre un terme à la guerre entre libéraux et PDC, autour d’une alliance avec l’UDC : « Il ne peut y avoir élargissement de l’alliance que si les trois partis de l’Entente sont d’accord ». Donc, on ne change rien, on ne touche à rien, on fait juste comme on a toujours fait. Entre notables.
Cela signifie la machine à perdre. L’élection, totalement assurée, de quatre personnes de gauche le dimanche 17 avril. Tout cela, pour avoir la certitude de faire passer Pierre Maudet. Sans risques. Sans encombre. Sans la moindre audace évolutive dans la recomposition d’une droite suisse qui doit absolument être lue au-delà de la Versoix. Et même de la Sarine. Lit-il seulement la NZZ, M. Malek-Ashgar ? Le Tages Anzeiger ? La Weltwoche ?
Ce pari sur l’avenir, le libéral Cyril Aellen avait eu le courage de le poser sur la table. Sauf évolution d’ici lundi midi (dépôt des listes), la machine à perdre sera irréversible. Et la gauche municipale genevoise peut se féliciter d’avoir encore de très beaux jours devant elle.
Pascal Décaillet