Sur le vif - Lundi 16.09.24 - 16.22h
Je n'ai cessé, très seul, en 2015, de dénoncer l'erreur majeure d'Angela Merkel, avec son "Wir schaffen das !". Nous étions un an après le OUI du peuple et des cantons suisses à l'initiative contre l'immigration de masse : je n'avais cessé, bien seul, d'en défendre le principe, non pour stopper les flux, mais pour les RE-GU-LER !
L'insupportable alliance des candeurs de gauche avec le cynisme immigrationniste d'une certaine droite libérale avait créé un climat de diabolisation de toute personne défendant l'idée de cette initiative. Cette dernière fut, malgré tout, gagnante. Les corps intermédiaires ont tout fait pour ne surtout pas l'appliquer.
Aujourd'hui, voilà que l'Allemagne d'un Chancelier social-démocrate (délicieux paradoxe) rétablit les contrôles aux frontières. C'est la fin de l'immense naïveté immigrationniste. La fin des illusions de Mme Merkel. L'Allemagne, l'Italie, la France, tout le monde veut le retour des frontières. Personne ne veut stopper, il n'en a jamais été question. Tout le monde veut RE-GU-LER.
En Suisse aussi, les partis de droite rejoignent l'UDC. La Suisse ne veut pas stopper. Elle veut RE-GU-LER. Elle veut juste l'application, enfin, de ce qui a été décidé par le souverain, le dimanche 9 février 2014.
Dans GHI d'après-demain (mercredi), je m'exprime sur les éternels retardataires, dans le monde éditorial romand. Tous ces beaux esprits, qui nous accablaient en 2014/2015. Et qui, aujourd'hui, sentant le vent tourner, commencent enfin à nous dire que notre pays doit contrôler ses flux migratoires.
Je n'aime pas les retardataires. Surtout dans une fonction éditoriale qui exige anticipation, courage, et puissance de solitude. Le contraire même de l'attraction par les modes de pensée.
Pascal Décaillet
Commentaires
Enfin. Le bon sens fini toujourspar s'imposer..