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Plus un seul centime pour ce Conseil d'Etat !

 
Sur le vif - Samedi 09.07.22 - 12.11h
 
 
Plus aucun crédit ne doit être consenti à ce Conseil d'Etat qui jette notre argent par les fenêtres. Plus un seul centime, jusqu'au 31 mai 2023.
 
Plus un sou, tant qu'il ne s'attaque pas, de façon drastique, à sa propre restructuration. On doit vivre avec l'argent qu'on a, sans emprunter, et adapter son train de vie à ses moyens. Si on n'a pas les moyens, ON NE DÉPENSE PAS ! C'est valable pour un ménage. Pour une entreprise qui se veut indépendante et durable (et non flambeuse). Ca doit l'être pour l'Etat.
 
Dans l'arrogance extrême montrée hier par la majorité de gauche du Conseil d'Etat, qui entre en matière pour une hausse d'impôts, alors que nous sommes déjà le Canton le plus glouton de Suisse pour avaler l'argent des contribuables, une instance porte une responsabilité : la Commission des finances du Grand Conseil. Depuis des mois, je tire ici même la sonnette d'alarme : la facilité avec laquelle ces quinze roitelets, qui se tiennent par la barbichette, acceptent les demandes des Départements, qui semblent avoir quelque peine à gérer leurs trésoreries. Alors, on les renfloue ! Ca donne au quémandeur des habitudes détestables.
 
Il faut rappeler les fondamentaux. L'argent de l'Etat, ça n'existe pas. Seul existe celui des contribuables. Le nôtre ! Cet argent nous est pris, sur nos patrimoines. Sur nos avenirs. Il est extorqué, et il leur en faut toujours plus. Subventions aux associations, aux "collectifs", entretien de la machine d'Etat, contrôleurs internes, Secrétaires généraux adjoints, Services de recherches, chargés de communication. Et après, ils viennent demander des suppléments ! Ca ne leur suffit jamais. C'est Moloch.
 
Citoyen et contribuable, je dis : "Ca suffit". Plus un seul centime, jusqu'au 31 mai 2023. Régime sec. Chaque sou dépensé, passé à la moulinette du contrôle. Une Commission des finances qui exerce à fond cette tâche-là, et non celle de banquier du mercredi. Un peuple qui monte le ton, demande des comptes. Des contribuables qui s'organisent : faudra-t-il un jour qu'ils montent un parti, à Genève ?
 
Les Révolutions ne viennent jamais des prolétaires, dans nos pays. Mais des classes moyennes. Avec, toujours, deux causes principales : pouvoir d'achat en chute, fiscalité étouffante. Il y a trop d'assistés dans ce Canton, trop d'automatismes de subventions. Le pouvoir qui sera élu au printemps prochain doit penser, en absolue priorité, au statut des classes moyennes. S'il ne veut pas nous entraîner dans des spirales encore plus fatales - si c'est possible - que l'actuelle majorité gouvernementale de gauche, à Genève.
 
 
Pascal Décaillet
 

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