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  • Manifestations : les organisateurs à la caisse !

     
    Sur le vif - Jeudi 02.12.21 - 16.27h
     
     
    Lorsque se déroulent des manifestations, la police doit engager des moyens supplémentaires, notamment en heures de présence, parfois considérables. Cela coûte de l'argent. Beaucoup d'argent.
     
    Cet argent est celui des contribuables. Il n'y a aucune raison que ces derniers, déjà tondus à Genève comme nulle part en Suisse, financent les coûts supplémentaires de présence policière lors des manifestations.
     
    L'écrasante majorité des contribuables genevois ne manifestent strictement jamais. Ils ne se reconnaissent ni dans les thèmes, ni dans la tonalité des slogans, ni dans le style de scansion martelée des hurlements, ni dans la liturgie - totalement accaparée par la gauche - de ces cortèges hurlants, bloqueurs de circulation, agressifs, diviseurs.
     
    Il faut changer la loi. Et mettre sur le compte des organisateurs les frais de sécurité publique engendrés par leurs processions. Pas seulement les frais liés à d'éventuelles déprédations, on pense au G8. Mais les frais ordinaires, liés aux déploiements de police supplémentaire.
     
    Si le Parlement se refuse à changer la loi, alors le peuple modifiera la Constitution. Par une initiative. Nous verrons , ce jour-là, où se trouve, et dans quelle nombre, la majorité silencieuse à Genève.
     
     
    Pascal Décaillet
     

  • Ecole : la passion, pas les structures !

     
    Sur le vif - Jeudi 02.12.21 - 11.42h
     
     
    La grande affaire de l’école, c’est de passionner les nouvelles générations autour du savoir, de l’éveil, de la curiosité, de l’acquisition des connaissances.
     
    Pour cela, il faut des profs passionnés eux-mêmes, enthousiasmants, charismatiques. Qui assument la parole frontale. Des gens qui vous parlent en face, en vous regardant dans les yeux.
     
    Face à cet enjeu vital, prodigieux même, les querelles de structures n’ont pas plus d’intérêt que le choix du papier destiné à porter, un jour, une partition de Beethoven, ou Bartók.
     
    Ceux qui, depuis un demi-siècle, allez disons depuis 53 ans, ont fait du débat sur l’école une affaire de structures, doivent être chassés impitoyablement du monde de l’enseignement. Ils ont fait trop de mal. Ils sont, eux, des destructeurs de liens.
     
    L’école a besoin d’éveilleurs d’âmes, pas de réviseurs d’organigrammes.
     
    L’urgence première, c’est de rétablir la compétence, la passion, le bonheur d’être ensemble, dans une classe, autour de l’enjeu le plus galvanisant de la question humaine : le chemin vers la langue (Unterwegs zur Sprache, Heidegger), le parcours initiatique vers la connaissance.
     
     
    Pascal Décaillet

  • L'Histoire suisse, vite !

     

    Commentaire publié dans GHI - Mercredi 01.12.21

     

    Au-delà de la genèse de nos assurances sociales (lire commentaire précédent), c’est l’Histoire suisse dans son ensemble qui doit être d’urgence mise en avant à l’école. Certains profs le font, hommage à eux. D’autres moins, hélas.

     

    J’ai mis du temps à me passionner pour l’Histoire suisse. Mes passions dévorantes, dès l’enfance, ce sont l’Histoire de l’Allemagne, et celle de la France. Et puis, pendant mes longues années à la Radio Suisse Romande, j’ai eu l’occasion, pour des séries, de me plonger dans le détail de nos 26 Histoires cantonales, d’aller sur place, partout en Suisse, faire des émissions, et surtout de m’immerger dans l’Histoire de la Suisse fédérale. Ainsi, en 1998, pour le 150ème anniversaire du Printemps des peuples, avec quelques collègues, nous avons sillonné le pays, pendant toute une année, avec des émissions en direct, pour établir le lien entre 1798 (la Révolution helvétique) et 1848.

     

    J’invite les profs d’Histoire à passionner leurs élèves pour la grande aventure de la Suisse moderne. L’Etat fédéral. L’industrialisation. Les transports ferroviaires. Les grandes confrontations entre radicaux et conservateurs. Puis, les socialistes, le PAI (ancêtre de l’UDC), les Verts, et le génie de chaque génération qui imprime sa marque, en fonction des défis nouveaux. En vérité je vous le dis : il n’y a strictement rien d’ennuyeux dans l’Histoire suisse. Il suffit d’en dégager les enjeux profonds. Avec des textes, des témoignages. Et les élèves seront passionnés ! Profs, je vous en supplie : enseignez l’Histoire de la Suisse moderne !

     

    Pascal Décaillet