Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Tous copains ? - Non, merci !

 

Sur le vif - Lundi 09.10.17 - 11.29h

 

Après avoir profondément méprisé les radios et TV privées, se rendant du coup aveugle au remarquable travail de proximité de ces dernières, voilà que la SSR ne jure plus que par la collaboration, la synergie. Tous copains !

 

Face au danger suprême, tous seraient, tout à coup, dans le même bateau. Face à No Billag, il faudrait impérativement, sous peine de mort pour tous, faire front commun. Ne surtout rien laisser perler qui puisse indiquer une divergence, une concurrence (dans l'ancrage sur un terrain, par exemple, la proximité avec les gens). Désormais, tous copains !

 

Pendant ses longues décennies de vaches grasses, où l'argent coulait comme le lait et le miel, la SSR prenait d'incroyablement haut les radios et TV privées de notre pays. Que Léman Bleu à Genève, Canal 9 en Valais, la Télé pour Vaud-Fribourg, etc. pour les autres cantons, au prix d'efforts inimaginables en comparaison des moyens, aient réussi à se hisser à un niveau local d'information estimable, et d'animation citoyenne vivante, la SSR, toute à soi, omettait d'en prendre acte. Et aujourd'hui, alors qu'elle est en danger, elle va quémander des alliés que, hier encore, elle piétinait d'indifférence.

 

Face à l'incroyable vulgarité de ces appels du pied, face à cette fraternité de la 25ème heure, chaque entreprise de médias, chaque chaîne, est parfaitement libre de réagir comme elle l'entend. Je ne juge personne, surtout pas un entrepreneur qui doit prendre des responsabilités de survie. Je puis comprendre qu'on dise oui, et espérer que certains disent non.

 

Quant à moi, petit entrepreneur totalement indépendant depuis bientôt douze ans, entretenant les meilleures relations, de respect et d'amitié, avec les entreprises qui veulent bien me confier des mandats, j'ai simplement l'habitude, en homme libre, de dire ce que je pense.

 

C'est, ici, chose faite.

 

Pascal Décaillet

 

Les commentaires sont fermés.