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DIP, billet no 2

 

Sur le vif - Mardi 19.11.13 - 17.17h

 

Le vrai enjeu, dans la reprise du DIP, n'est absolument pas droite-gauche. Il y eut, dans l'Histoire, d'excellents ministres de l'Instruction publique de gauche, dont le plus grand d'entre eux, Chavanne. Il n'est pas non plus d'être soi-même (le ministre) truffé de diplômes, aucun problème avec cela.



Non, l'enjeu, comme je le soulignais ce matin, c'est que le ministre ait en lui une ÉQUATION PERSONNELLE avec le monde du savoir et de la connaissance. Il ne s'agit pas qu'il soit un singe savant, loin de là. Mais ce monde doit avoir en lui une résonance.


Le chef du DIP ne peut être un simple animateur social, fût-il de talent. Il ne peut pas s'occuper que du "vivre ensemble". Il doit être porteur, par tout ce qu'il charrie dans son vécu, d'un projet culturel puissant pour l'école de demain. Une ambition dans le monde du savoir et de la connaissance.


Enfin, l'école publique, qui est une grande et belle chose, doit être l'affaire de la République. Le moins qu'on puisse attendre de son chef, c'est une culture d'Etat, un sens de l'Histoire républicaine. Cela, de mon point de vue, valorise les radicaux et les socialistes. Bien davantage que ceux issus de partis d'essence libertaire, ne surfant que sur le vent des modes.



Voilà, amigos. Plus clair, je ne peux pas être.

 

Pascal Décaillet

 

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