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Salika, pour nous réveiller

 

Sur le vif - Jeudi 21.06.12 - 17.06h

 

Oublions un instant les couleurs politiques. Oublions qu'elle est de gauche, et sans l'ombre d'un doute. Ne regardons que ce qu'elle est : une conseillère municipale particulièrement compétente et assidue, ne lâchant jamais son os ; une femme brillante et cultivée, d'une conversation rare ; de loin la meilleure oratrice de la classe politique genevoise, Me Halpérin s'étant retiré, Jean Vincent ayant quitté ce monde depuis longtemps, Démosthène n'ayant pas fait à nos rivages l'honneur d'une visite.

 

Ne regardons que ce qu'elle est. Je vais vous dire : citoyen en Ville de Genève, qu'ils soient quatre ou cinq de gauche, ça m'est assez égal. Bien sûr, l'extrême finesse d'un Adrien Genecand se frottant au Quatuor d'Alexandrie des camarades, ne manquerait ni de sel, ni de piment. Mais à part la saveur ce mélange-là, pour ma part, les éphèbes encravatés de la droite bien bourgeoise et bien présentable, tout comme il faut, juste pour figurer face aux Tétrarques, très peu pour moi. Autant qu'ils soient cinq, tiens pourquoi pas six ! Tellement à gauche qu'on y perdrait le Nord.

 

La candidature de Salika Wenger est celle d'une militante infatigable, nourrie d'Histoire et de références, sachant lire, écrire et parler, illuminée du feu de ces rivages du Sud qui furent ceux d'Augustin et de Camus. Pour ma part, je considère cette candidature comme salutaire, verticale, réveillante. Je voterai pour Adrien Genecand, ou pour Salika. Ou j'irai à la pêche.

 

Pascal Décaillet

 

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