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Deux ou trois ?

 

Chronique publiée dans la Tribune de Genève - Jeudi 22.04.10

 

Maudet, Chevrolet, c’est le duo idéal pour la droite genevoise au printemps 2011. D’un côté, un radical vraiment radical. De l’autre, un PDC à saveurs très libérales. Bref, les trois partis de l’Entente condensés en seulement deux hommes ! Au point qu’un esprit pointu – ou pervers – pourrait se demander s’il est absolument indispensable de flanquer ce duo d’un libéral.

 

C’est là le dilemme : ne partir qu’à deux, on admet d’emblée la majorité de la gauche. Partir à trois, on court le risque de liquéfier le ticket. Parce qu’à ce jour, un Maudet libéral, ou un Chevrolet libéral, qui émergerait d’évidence, n’existe pas. Et c’est la grande peur qui court sous les manteaux d’avril : une candidature libérale alibi, juste pour être trois.

Et les libéraux le sentent bien, ce danger. Chevrolet faisant office de Canada Dry du libéralisme, tout ébouriffé de bonheur à rêver l’érection de tours dans le PAV, surélever les immeubles, faciliter la vie de promoteurs, le voilà, le programme libéral ! A quoi bon faire doublon ?

 

Il faudra bien, pourtant, que le vieux parti patricien aligne un candidat. Mais sur quel profil ? Quelle valeur ajoutée ? La culture municipale ? Au moment où l’ogre Beer affiche ses appétits ? En allant vite, en plaçant sur les rails de vraies locomotives, radicaux et PDC ont rendu très difficile ce début de printemps, pour les libéraux de la Ville.

 

Pascal Décaillet

 

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