La "Récup" ça permet aux spéculations de se développer et de se pérenniser avec les bénédictions de toutes les couleurs politiques. C'est donc au pied de la lettre que la finance est durable.

On nous prend pour des benêts et les Verts se gardent bien de le dénoncer.
Il y a une raison qu'il faudra chercher.

C’est comme le mot «développement», qui a une signification plus qu’incertaine sur le plan économique; ajouter le vocable «durable» ne fait qu’augmenter l’intensité de la fable, marketing oblige! Faut-il alors se «recycler» et suivre des cours de «gestion et développement durables» pour espérer décrocher un «job durable», ou, au mieux, un poste de directeur, si possible en CDI, dans la filière du «développement durable»?
Est-ce, en conséquence, un «geste citoyen», ou «écoresponsable», ou «socialement responsable» de remplacer un conseiller fédéral, montrant que nos institutions souffrent de plus en plus de déficits de légitimité «durable» et d'«obsolescence programmée». Il m’arrive parfois, en regardant ma main, de penser à laisser sur autrui ma propre «empreinte écologique»! Je me retiens, conscient que ce n’est qu’un geste, «vertement» égrillard ou gaillard, peu destiné à «promouvoir l’environnement» ou à «sauver la planète»...

Peut-être leur avons-nous donné l'habitude de le faire avec succès.